Le mauvais traitement empire envers les quatre de La Patrie Appartient à tous
LA HAVANE, le 10 mai (Parti Social Démocrate Cubain) – Les quatre signataires de La Patrie Appartient à tous sont soumis à des tortures psychologiques dans les cachots de Villa Marista pour les obliger à abandonner le pays, une chose à laquelle les quatre
résistent, comme ont informé des membres du Parti Social Démocrate, de l'Unité Féminine Cubaine et des syndicalistes indépendants.
Des sources de la dissidence pensent que le gouvernement de Fidel Castro cherche la déportation des quatre pour faciliter la visite du couple royal d'Espagne, arriver à ce que tous les présidents ibéro-américains assistant au Sommet programmé novembre à
La Havane et obtenir plus de ressources de l'Union Européenne lors de la réunion pour signer le nouvel Accord de Lomé, qui s'effectuera aussi pendant le mois de novembre à Playa Dorada, République Dominicaine avec la présence de 79 chefs d'état et de
gouvernement, parmi eux Fidel Castro.
Marta Beatriz Roque Cabello, prisonnière de conscience condamnée à trois ans et demie de prison, est soumise, depuis le 24 février, a de fortes pressions psychologiques et physiques, comme le manque de nourriture, de traitement médical et de médicaments.
Récemment on a mis avec elle une prisonnière de droit commun de 17 ans, accusée d'homicide, qui souffre de troubles nerveux et de personnalité et a essayé plusieurs fois de se suicider. Dans cette situation potentiellement dangereuse, Marta Beatriz ne peut pas
dormir ni manger les rares et mauvais aliments que lui servent ses geôliers de la Sûreté de l'état.
A Valdimiro Roca on lui avait donné une meilleure nourriture et un meilleur traitement, qui lui avaient permis d'augmenter de poids de quelques livres, mais depuis trois semaines on a mis dans sa cellule plusieurs individus, supposés être opposants au régime, que
Vladimiro ne connaît pas. Ces individus le provoquent jour et nuit. En même temps, les gardiens de Villa Marista ont changé d'attitude envers lui avec une agressivité et une moquerie constants. Les aliments ont aussi été réduits au minimum.
La même situation que Valdimiro et Marta Beatriz, Maître Antonio Bonne Carcasses et le docteur René Gomez Manzano y font face avec bravoure.
Les quatre opposants distingués ont été envoyés, après le procès à portes fermées où ils ont été condamnés, à des cellules de Villa Marista, au lieu de quelques-unes unes des multiples installations du
système de prisons cubain.
Cette situation, juste au moment de la répression interne et de la mise en vigueur de la Loi 88 procure et met en alerte toute la dissidence et l'opposition pacifique cubaine.
Traduction: Genevieve Tejera
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