Informations de Lux Info-Press
Granma et Santiago de Cuba
1) Des habitant de Bayamo se sentent traqués
2) Des abus sont commis envers une personne âgée de Bayamo
3) Un procès pour trafic de drogue à Santiago de Cuba
1) Des habitant de Bayamo se sentent traqués
BAYAMO, 15 MARS (Victor Manuel Domínguez, Lux Info-Press) -
Plusieurs habitants de la ville de Bayamo abordés par ce correspondant parce qu'il sont
des travailleurs ou étudiants et ont une bonne conduite sociale selon les critères des
patron révolutionnaires, ce qui garantit qu'ils répondent à leurs principes idéologiques,
puisqu'ils militent dans leurs organisations politiques et de masse, ont exprimé leur désaccord
avec les provocations constantes de la part de la police.
"Il n'y a pas de distinctions", a exprimé un professeur de secondaire, dont
nous ne donnons pas le nom pour des raisons évidentes. "Ils arrêtent autant un
assaillant qu'une bonne soeur, sous le prétexte de s'il a ou non sa carte d'identité.
Je suis d'accord avec toutes les lois approuvées pour combattre la délinquance
commune, mais cela n'implique que je sois d'accord avec la demande de la carte d'identité à
tous les coins de rue et la fouille de tous les cabas, paniers et sacs à main que transporte
le citoyen. C'est abusif et un viol de l'intégrité physique et de la liberté de
mouvement d'un être humain. Je me sent révolutionnaire, mais je ne partage pas cette méthode
de combattre un délit qui ne s'est pas produit".
D'autre part, une dame qui travaille pour son compte exprima que non seulement elle est traquée
par les inspecteurs, mais que maintenant il y a en plus la police qui il y a quelque temps avait un
certain respect pour les femmes. "A quelque endroit que tu ailles, il t'exige ta carte
d'identité et fouillent ton cabas, on ne peut pas vivre ainsi".
Les étudiants aussi manifestent leur désaccord: "Si nous sommes à un
coin de rue il nous demandent notre carte d'identité, si nous venons d'une discothèque
et qu'il est un peu tard, ils nous disent qu'il est tard et qu'on ne peut pas rester là.
Quelques uns nous parlent correctement, mais d'autres d'une manière effrontée".
En général les personnes interrogées ont rejeté la demande constante
de la carte d'identité, l'inspection des sacs sur la voie publique et la fouille personnelle
de quelques uns, en considérant que ces actes sont humiliants pour celui qui le subit et
encore plus lorsqu'on se considèrent de bons citoyens.
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2) Des abus sont commis envers une personne âgée de Bayamo
BAYAMO, 15 mars (Victor Manuel Domínguez, Lux Info-Press)
Esmeralda Arias, habitant dans la 16ème rue dans le quartier Siboney de la ville de
Bayamo, se plaint de ce qu'elle considère un abus et un manque de considération pour
ses 97 ans. La grand-mère qui habite à cette adresse depuis 1940, a été
notifiée par la direction municipale du logement qu'elle doit payer le terrain où est
située sa propriété.
La veille dame considère que la mensualité qu'elle doit payer est excessive et
qu'il lui est impossible d'y faire face avec ce qu'elle a. "Ici j'ai élevé une
partie de mes onze enfants et d'ici j'ai vu partir six d'entre eux pour leur dernier voyage, et
encore ils ont l'insolence de dire que le terrain ne m'appartient pas".
"C'est un abus et bien que je sache que je ne suis pas la seule à souffrir de ces
procédés arbitraires, je ne suis pas d'accord, car si ils disent que cette terre n'est
pas à moi, qu'ils me trouvent le propriétaire. Selon eux, ceux-ci sont partis en 1959
pour notre bien, et si c'est cela le bien, que Dieu nous prenne sans confession", a conclu la
vieille dame.
Le désir de récolter des impôts a amené les autorités non
seulement à faire payer ce qu'il avait promis serait gratuit, mais aussi à exiger un
paiement sur ce qui était construit avant qu'ils arrivent au pouvoir, ou que pour appartenir à
une personne qui a abandonné le pays, appartient à celui qui y habite ou reçoit
le service de ce qui a été laissé. Apparemment, les promesses faites ont été
enterrées sous les décombres du Mur de Berlin.
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3) Un procès pour trafic de drogue à Santiago de Cuba
BAYAMO, 15 mars (Victor Manuel Domínguez, Lux Info-Press) - Un procès oral et
public a tenu lieu dans la salle des délits contre la sûreté de l'état
dans le cinéma théâtre de l'institut pré-universitaire technique Antonio
Maceo de Santiago de Cuba. En même temps on a jugé deux citoyens pour le délit
de trafic de marijuana. Si cela a servi d'exemple pour ceux qui ont assisté à la séance,
c'est également préoccupant.
Comment est-il possible que les jeunes mis en accusation, âgés de 20 et 21 ans
respectivement, et sans lien de travail ni estudiantin, en plus de leur très mauvaise
attitude sociale aient pu s'introduire par un trou dans la clôture du périmètre
du centre, aient appris à danser et à fumer a plusieurs étudiants et ensuit
leur aient vendu la marijuana. C'est la première fois que quelque chose de semblable arrive
ou peut-être est-ce la première fois que au moins publiquement on reconnaît son
existence à Santiago de Cuba.
Les personnes de divers secteurs de la population interrogées par cette agence sont
d'accord et approuvent la peine imposée aux accusés, mais ne sont pas d'accord sur le
fait que pendant autant de temps on n'ait pas fait savoir ces faits à la presse, puisque ils
affectent grandement les citoyens en général et la famille en particulier, comme un
signal d'alarme pour prendre des mesures contre ces manifestations de dépendance à la
drogue.
Traduction: Genevieve Tejera
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