Un homme s'est enfui en bateau pneumatique se trouve frustré
LA HAVANE, le 7 juillet (Maité Gonzàlez, APIC) - Carlos Grandal Elozoa est parti de La Havane dans une embarcation le 15 août de l'année dernière, vers les plages de Floride et la liberté. Apres six jours il a réussi à mettre pied sur les
terres d'Amérique du Nord, mais en arrivant on lui a fait savoir qu'il existait l'ordre d'envoyer toutes les personnes qui arrivent par mer à la base navale de Guantánamo. En arrivant à la base, les autorités lui ont expliqué qu'il devait retourner sur le
sol cubain pour commencer les démarches pertinentes.
Grandal fit confiance aux explications, rentra à Cuba par la frontière et a commencé les démarches qu'on lui a conseillé de faire pour obtenir son visa. Jusqu'au moment où nous écrivons ces lignes, on le lui a refusé six fois, sans même
lui donner l'occasion d'une entrevue au consulat.
Grandal est un père de famille sans chance de travailler puisqu'on le considère comme "pas de confiance", et il est harcelé constamment par les autorités du Département de Sûreté de l'Etat. Cependant, malgré les déceptions
qu'il a souffert, Carlos Grandal continue à être ferme dans ses convictions et a déclaré à la APIC qu'il ne sera plus le réfugié raté, l'homme qui a risqué sa vie pour chercher la liberté, mais qu'il luttera avec la dissidence pour
un meilleur destin pour tous les Cubains.
Traduction: Genevieve Tejera
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