Elian: séquestré ou abandonné?
Victor Rolando Arroyo, UPECI
PINAR DEL RIO, LE 28 décembre Goebbel, le dignitaire fasciste, se trouverait tout petit devant la manipulation autour du cas du petit naufragé Elian Gonzalez. A ce sujet on a parlé et écrit ce qui est réel et ce qui est fictif. Les chefs du gouvernement
ont mobilisé des milliers de personnes et insiste opiniâtrement à faire croire quà ce sujet il ny a pas darrière plan politique.
On ne peut pas nier que lenfant a souffert dun traumatisme. Un impact quil aura pour longtemps. Convoqués par le régime de La Havane, des psychiatres, des psychologues et pédagogues ont offert une vision sur le cas dElian, mais aucun la solution.
Les causes et circonstances qui entourent la présence de lenfant aux Etats-Unis ont leurs particularités qui seront résolues selon la loi et avec le temps que la prudence conseille.
Le grand-oncle dElian, résident de Miami, a dit publiquement que personne ne lui a donné la garde du petit, mais que, oui, on lui a demandé quil sen occupe.
Je nai rien fait dautre que de répondre à cette demande, a-t-il précisé.
Pour sa part, la famille résidente à Cuba a soi-disant cherché lappui du gouvernement, a envoyé des lettres au Ministère des Affaires Etrangères, a fourni des photos, vidéos et autres documents pour remplir la salle dun musée,
en entrant en plein dans le programme que le régime de Castro a figuré à ce sujet.
Selon les spécialistes cités plus haut, laffection de la famille sert de compensation à un événement de haut risque psychologique comme celui auquel Elian fait face, et cest là que surgissent les points dinterrogation.
Pourquoi le père dElian et ses grands-parents nont pas demandé une permission temporaire pour aller aux Etats-Unis, pour que pendant que dure le processus judiciaire nécessaire, ils puissent soccuper directement du petit naufragé?
Pourquoi les dirigeants du régime de Fidel Castro, aussi prodigue pour envoyer des délégations bien nourries en vérité à tous les événements qui ont lieu dans le monde, ne paie pas les frais de deux ou trois des parents les
plus proches dElian pour quils lui donnent cette sécurité et stabilité en relation avec lenfant. Ces arguments qui ont été répétés jusquà satiété par les spécialistes en question?
Est-ce quil est commode que lenfant et sa famille directe soient éloignées?
Qui aspire à avoir les lauriers du retour dElian?
On connaît les propositions présumées du père dElian pour quil aille résider aux Etats Unis. Sil ne désire pas, personne ne pourra lobliger à habiter là-bas, à la fin il rentrera à Cuba et avec lui, évidemment,
Elian.
On ne sait pas quil y ait eu des démarches de la part du père pour rendre visite à son fils, ce qui serait le plus logique et à la fois rendrait plus solide et indiscutable sa soi-disant décision de ce que lenfant doit être à Cuba.
Le moment nest pas pour des orgueils absurdes. La présence de lun ou de lautre des membres de sa famille près de lenfant est urgente. Ils lui donneraient laffection qui, comme on dit ici, ne peuvent pas lui donner les parents qui résident de lautre
cote là-bas.
LHistoire est riche en attitudes héroïques de pères et mères pour sauver leurs enfants. Il ne semble pas quil y ait de danger dans la présence du père à Miami à coté dElian. Ou si?
Traduction: Genevieve Tejera
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