CUBANET

9 décembre 1999



Vulgarité et cubanité

Claudia Marquez Linares, Groupe de Travail Decoro

LA HAVANE, le 8 décembre – Les bonnes manières ne changeront jamais de mode. Selon le Petit Larousse la populace est l'ensemble des gens grossiers. Mais dans le cas de Cuba on peut se trouver dans des ambiances typiques de populace puisqu'il en a de plus en plus et des proportions plus grandes. Ce groupe de personnes se caractérise par la violation de la tranquillité des autres. Ils haussent le volume à des décibels épouvantables, d'où l'on pourrait déduire qu'ils ont des troubles du système nerveux., ils parlent en criant bien qu'ils se trouvent près de l'autre et dans des endroits où l'entassement est un facteur critique, il est commun de voir aussi bien les hommes que les femmes habillés d'une manière qui devrait servir seulement pour dormir, ils ne se peignent pas les cheveux, et contribuent ainsi à la vulgarisation du milieu et à la détérioration des relations entre les personnes.

Ces vicissitudes sont aggravées par la situation économique principalement. L'impossibilité du mariage pour former son foyer amènent des personnes nombreuses à vivre ensemble ce qui, dans la majorité des cas, constitue un obstacle dans la transmission des valeurs de conduite adéquates aux enfants.

L'acceptation par une partie de la famille du phénomène du «jineterismo » (nom donné à la prostitution liée au tourisme) comme conduite positive, la diffusion de chansons chargées de violence ou de sexe qui promeut une culture d'infidélité parmi autres, sont des éléments qui propage les manières de bas étage à Cuba.

Dans ces moments de crise que nous traversons les Cubains, on doit mettre l'accent sur la préservation de notre identité par l'enseignement des valeurs aux enfants. Ces valeurs ne seront jamais démodées puisqu'elles enrichissent les rapports avec les autres. Les sentiments de respect s'enracinent avec une plus grande efficacité dans les années de l'enfance et de l'adolescence, si nous perdons ce moment précieux, seulement nous ouvrirons le chemin des lamentations.

Le plus triste c'est que la vie continue son cours et cette façon d'union familière s'incorpore à nos coutumes, avec le cours du temps une famille cubaine seulement trouverait la paix éloignée des siens et les plus petits trouveraient alors la tranquillité désirée.

La solution serait-elle de ne pas augmenter la famille, ne pas concevoir d'enfants jusqu'à ce que l'on ait de meilleures conditions ? Certainement pas. Ceci serait annihiler la descendance naturelle dont chaque être humain a besoin. La solution se trouve dans les mains de ceux qui, avec le même argent avec lequel ils convertissent Cuba dans un paradis d'endroits dollarisés, devraient, en pensant à ces familles chargées d'angoisse : destiner cet argent pour remplir notre île de logements précieux.


Traduction: Genevieve Tejera

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