CUBANET

29 AVRIL, 1999


Une mère cubaine et ses deux fils harcelés par des fonctionnaires du gouvernement

LA HAVANE, 25 avril (Jesús Zúñiga, CPI) - Le harcèlement démesuré de la part de fonctionnaires du gouvernement local et de la police de la municipalité Plaza de la Revolución envers la jeune Tania Sandino Cruz a engendré le mécontentement et des protestations de la part des habitants de l'endroit et des travailleurs des centres de santé voisins de son domicile.

Sandino Cruz, âgée de trente ans, résidente depuis plus de dix ans de la rue 27 No. 507 entre E et F, dans le Vedado, en cette capitale, a été expulsée de son logement de façon arbitraire il y a plusieurs mois, sans aucune explication, par des membres de la police nationale cubaine, et conduite, en compagnie de ses deux jeunes enfants à un cachot de l'unité policière, ce qui a commotionné l'opinion publique de sa zone de résidence.

Au sujet de ces faits, Sandino a déclaré à la Coopérative de Journalistes Indépendants : "Apres avoir été expulsée, j'ai été détenue avec ma petite fille pendant huit heures dans l'unité de la rue L et Malecón, sans déjeuner, sans dîner et sans rien pendant huit heures. Ensuite je suis venue au porche de ma maison, et je suis restée pendant neuf jours en dormant sous la pluie, le soleil et l'intempérie au porche de ma maison, en recevant de l'aide de l'Eglise, des voisins, des camarades des hôpitaux près de chez moi, des centres de travail parce que je n'avais pas d'endroit où aller, et eux m'ont aidé. Malgré tout, j'ai été arrêtée pendant 72 heures dans un cachot, dans le cachot de la rue L et Malecón, sans aucune cause, pour ce même problème, c'est à dire pour me faire pression et voir si j'abandonnais la maison pour être restée 72 heures dans un cachot ".

Sandino déposa une accusation auprès des tribunaux contre l'Institut du Logement et la Police Nationale Cubaine, et reçût, dans les deux cas, un arrêt en sa faveur de la part des organes de la justice nationale. Malgré cela, pour AdolfoValdivia Oneda, directeur du Logement dans la municipalité Plaza de la Revolución, Marta Saavedra Fornet, déléguée du Conseil Populaire, et pour le parti de la municipalité Plaza de la Revolución, organisateurs et protagonistes d'un épisode aussi horrible et condamnable contre une jeune mère et ses deux jeunes enfants, la décision de la justice cubaine ne compte pas. Ceux-ci, comme disent-ils, se trouvent au-dessus de la loi. Maintenant ils contraignent et menacent les témoins et les voisins, en essayant de renverser leur déroute.

La loi générale du logement reconnaît le statut légal de propriétaire à toute personne qui ait vécu plus de cinq ans dans un logement. Sandino Cruz, après avoir vécu pendant plus de neuf ans dans la résidence du litige, où sont nés ses deux jeunes enfants, fait maintenant face à l'intransigeance, la brutalité et l'intérêt obscur du pouvoir.

Si finalement la force s'impose, la jeune Tania et ses deux jeunes enfants seront les nouvelles victimes, quelques-unes unes de plus, de la justice révolutionnaire daltonienne, qui depuis quarante ans nuit à la société cubaine.


Traduction: Genevieve Tejera

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