On ne trouve
pas de pistes qui conduisent à l’assassinat d’un touriste
espagnol à Cuba
CAMAGÜEY, le 23 septembre (Normando Hernández, CPIC /
www.cubanet.org) - Les investigateurs chargés d’éclaircir l’assassinat
du touriste espagnol José Moreno à Cuba ne trouvent pas de pistes
qui conduisent à l’identification de l’auteur, à plus d’un
mois du crime.
L’Espagnol fut tué à coups de couteau dans la rue
Hermanos Agüero, à Camagüey, le 10 août au petit matin. Là
on lui a volé tout l’argent qu’il avait sur lui, qui dit-on était
une somme considérable en dollars et en pesos.
Quelques versions indiquent que Moreno, 66 ans, allait retrouver sa fiancée
Yanelis, de 30 ans, quand il a été assassiné.
"Yanelis est prisonnière et sous investigation", a assuré
Roberto Adán del Pino, qui réside à Montalván #12
entre Orca et Medio, à Camagüey. Adán del Pino était
ami de l’Espagnol et a reçu une amende de mille dollars pour avoir
donné l’hospitalité à Moreno.
La semaine après l’assassinat de Moreno furent interrogés
plus de cent jeunes prostituées qui étudient à l’école
secondaire de base Mártires de Camagüey. On a aussi soumis à
des interrogatoires des dizaines de personnes principalement de la race noire,
parce que comme on commente l’assassin était noir.
"Les agents de criminalistique m’ont questionné la première
semaine tous les jours, ils ont fait pression sur moi, m’ont fait une sorte
de guerre psychologique, et même un soi-disant inspecteur du logement m’a
dit qu’ils confisqueraient ma maison s’ils ne découvraient pas
l’assassin de Moreno. Ils me déséquilibrent mentalement et j’ai
peur d’avoir des représailles de la part des agents", a déclaré
Adán del Pino.
La source a précisé que dans son logement l’ont visité
deux fils de l’Espagnol, qui lui ont indiqué que le cadavre de
Moreno est dans la morgue de l’hôpital Amalia Simoni, à Camagüey,
parce que l’Etat cubain leur demande sept mille dollars pour transporter le
corps en Espagne.
"Ils (les fils de l’Espagnol) se sont aussi intéressés
pour l’état des choses appartenant au père, parce que les
fonctionnaires cubains n’ont pas voulu les leur donner", a indiqué
Adán del Pino.
La source a ajouté que l’officier du Département
Technique d’Investigations (DTI) appelé Eddy lui a indiqué qu’à
Camagüey, jusqu’à présent cette année, ont eu
lieu 30 assassinats pour des mobiles divers.
Ce n’était pas la première fois que Moreno allait à
Cuba.
Traduction: Genevieve Tejera
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