On révèle
que des torpilleurs cubains ont investi un bateau à moteur avec des émigrants
LA HAVANE, le 12 septembre (Amarilis Cortina Rey, Cuba-Verdad /
www.cubanet.org) - Un cubain résident aux Etats Unis d’Amérique,
qui est détenu pour des actes présumés de contrebande
humaine au siège central de la police politique dans la Ville de La
Havane, a révé
lé comment des torpilleurs cubains ont investi un bateau à
moteur dans lequel il transportait 18 émigrants illégaux.
Il s’agit de Roberto Yoel Pérez, résident de Kendall, à
Miami, Floride, qui a raconté à l’activiste Rogelio Menéndez
Díaz ce qui est arrivé quand celui-ci a été détenu
dans la même cellule que lui.
"Pérez m’a dit qu’il est venu à Cuba pour
chercher 13 personnes, mais pendant qu’il les attendait un groupe de
cubains a essayé de monter désespérément sur l’embarcation
avec l’intention de sortir du pays. Il m’a expliqué qu’il
dut arrêter le moteur du bateau parce que c’était de nuit et
il a eu peur que les gens se blessent avec l’hélice du bateau",
a déclaré l’activiste Menéndez.
Selon la source, Pérez est parti de Cuba en 1989, un bateau américain
l’a recueilli en pleine mer et il a obtenu l’asile politique dans ce
pays. Il est pêcheur et on l’a embauché pour qu’il
revienne dans l’île pour chercher ces 13 personnes.
Menéndez a ajouté que pendant son séjour dans la
cellule avec Pérez celui-ci lui a raconté comment deux torpilleurs
cubains ont investi le bateau en lui causant de sérieux dommages et en
blessant cinq des 17 individus qui étaient à bord.
"Il (Pérez) m’a dit: 'Je ne m’imaginais pas l’ampleur
du désespoir des gens pour sortir de Cuba'", se souvient Menéndez.
Selon la source, Pérez lui a raconté qu’il voulait l’argent
de l’opération pour payer une dette d’impôts qu’il a
sur la maison, et que c’était la première fois qu’il
venait à Cuba pour prendre des gens. "Pérez m’a assuré
qu’il s’était repenti d’être venu à Cuba pour
chercher ces personnes", a précisé l’activiste.
Roberto Yoel Pérez est arrivé à Cuba en compagnie d’une
autre personne qui n’a pas été identifiée, mais qui
dit-on est naturelle de Baracoa et qui avait une carte d’identité
cubaine. Tous les deux sont détenus à Villa Maristas, quartier général
de la Sûreté de l’Etat qui se trouve à La Víbora,
Ville de La Havane.
Traduction: Genevieve Tejera
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