Des voisins de
Biscet vont l'entendre
LA HAVANe, le 7 novembre (Fara Armenteros, UPECI / www.cubanet.org) - "Il
n'y a aucun doute que cet homme a la capacité d'interpréter la
souffrance humaine, et pour cela il prend la défense des droits du peuple",
a signalé Pedro, un homme qui est venu d'un autre quartier pour voir
Biscet.
"Ma famille m'a raconté qu'il avait été libéré
et je suis venu voir son visage. Je m'en vais plus que satisfait, parce que j'ai
été présent à toute la conférence de presse
avec les journalistes", a-t-il ajouté.
Biscet a offert hier une conférence de presse pour obéir à
la promesse qu'il a faite à ses frères de captivité dans la
prison Cuba Sí, de la province Holguín, où il a été
enfermé pendant trois ans : faire savoir au monde les abus et les
humiliations dont souffrent les prisonniers dans les prisons cubaines.
Quand nous avons demandé à Raquel Díaz, une voisine de
Biscet, son opinion sur le médecin, elle a indiqué : "Analysez
ce qu'il a dit au ré-éducateur dans la prison en se référant
à une des expériences racontées par le dissident et
cela c'est que je pense de Biscet, qu'il n'a pas besoin de ré-éducateur
parce qu'il a de bons parents qui l'on très bien éduqué".
Biscet a dit que dans les prisons on utilise la violence comme méthode
d'éducation, et a expliqué les très mauvaises conditions de
vie des prisonniers : manque de soins médicaux, peu de nourriture,
entassement et manque des commodités minimum pour se reposer. Il a aussi
signalé que les prisonniers n'ont pas la permission d'avoir de radios et
que, bien qu'ils puissent lire la Bible, elle ne peut pas être lue
collectivement.
Pendant la conférence, Biscet a répondu aux questions des
journalistes indépendants et correspondants étrangers accrédités
à La Havane. "Nous sommes démocrates et nous devons accepter
la diversité dès maintenant", a-t-il dit quand on lui a
demandé son opinion sur le Projet Varela et l'Assemblée pour
Promouvoir la Société Civile.
Traduction: Genevieve Tejera
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