En danger la
vie d’un activiste incarcéré avec des criminels dangereux
LA HAVANE, le 22 mai (José Antonio Fornaris, Cuba-Verdad /
www.cubanet.org) - José Manuel Pereira Hernández, activiste de la
Ligue Civique Marti que la police politique maintient sous les verrous dans la
prison de Guanajay avec des criminels très dangereux, craint pour sa vie.
Dans une missive sortie clandestinement de Guanajay, pénitentiaire de
haut risque situé dans la province de La Havane, Pereira indique : "Chaque
minute dans cet endroit met ma vie en danger, car je suis avec des prisonniers
très dangereux".
L’activiste a été arrêté par des officiers
de la Sûreté de l’Etat après les évènements
scandaleux qui ont eu lieu à l’ambassade du Mexique à Cuba
pendant le mois de février de cette année.
La police politique accuse Pereira d’outrage, de désordre public
et de résistance à l’arrestation, mais l’opposant nie
les trois accusations.
"Je suis (enfermé) dans cette prison injustement parce que je n’ai
commis aucun délit. Je dénonce pour cet abus les organes de la Sûreté
de l’Etat et le gouvernement de Cuba" -signale Pereira dans la lettre.
Selon des sources de l’opposition, cet activiste "a été
enlevé de la circulation en lui fabriquant une accusation", par la
police politique, une action qui se répète à Cuba depuis qu’a
commencé à se manifester le mouvement de résistance civique
contre la dictature du Parti Communiste.
Pereira a été arrêté à son domicile le 28
février. D’abord ils l’ont conduit au Département
Technique d’Investigations, centre d’instruction policier célèbre
pour les mauvais traitements qu’y reçoivent les personnes arrêtées,
dont le siège est situé aux rues 100 et Aldabó de la
capitale cubaine, d’où ils l’ont transféré vers
le pénitencier de Guanajay.
Les activistes défenseurs des droits de l’homme considèrent
qu’entre le 23 février et le 4 mars a eu lieu la dernière
vague de répression d’importance dans l’île, parce qu’environ
trente dissidents, parmi eux trois journalistes indépendants, ont été
détenus, de ceux-ci 26 sont toujours enfermés sans que jusqu’à
présent ils aient été présentés à un
tribunal.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |