La
construction d’un bâtiment qui a commencé il y a 15 ans n’est
pas terminée
ABAÑAS, le 10 mai (Moisés Rodríguez Valdés,
Grupo Decoro / www.cubanet.org) - On ne termine pas la construction d’un
immeuble d’appartements situé dans la municipalité de Mariel,
province de La Havane, bien que les travaux aient commencé il y a quinze
ans.
La construction de l’immeuble a commencé en 1987 et ses 30
appartements dit-ont seront attribués à des travailleurs de l’usine
sucrière Augusto César Sandino, appelée Merceditas avant
1959.
Malgré cela, des sources dignes de confiance ont confirmé que
les blocs de l’étage supérieur du bâtiment ont été
enlevés de leur place pour terminer la construction du magasin où
on vend aux travailleurs de l’usine ce que l’on appelle les "stimulus",
qui consistent généralement en des articles de toilette
personnelle et quelques aliments.
Pendant ce temps, les receveurs présumés des appartements
habitent dans des conditions considérées par quelques-uns comme
inhumaines.
L’un des travailleurs consultés a dit : "Ceux qui vivront
dans les appartements quand un jour on finira de construire l’immeuble
habitent maintenant dans des conditions comparables à celles qui, il y a
45 ans, ont inspiré le gouvernant Fidel Castro à indiquer quand il
déclara L’Histoire m’Absoudra : 'Il y a assez de pierres et
plus de bras qu’il ne faut pour faire pour chaque famille un logement agréable.
Mais si nous continuons à attendre les miracles du veau d’or, mille
années passeront et le problème continuera pareil'".
Un autre résident de la zone a demandé : "Fidel Castro
sait-il ce qui se passe avec cet immeuble depuis quinze ans ?"
Une version non confirmée qui circule parmi les résidents de
Mariel dit que cet immeuble de 30 appartements n’a pas fini de se
construire en quinze ans à cause de l’énorme corruption qui
existe parmi les fonctionnaires locaux du Pouvoir Populaire et du Parti
Communiste.
"C’est un problème de ressources déviées et d’indolence
des dirigeants de cette région du pays" – a dénoncé
un habitant de Mariel.
Traduction: Genevieve Tejera
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