Education avec
obstacles
Caridad Cristina Alvarez, Grupo Decoro
LA HAVANE, mai (www.cubanet.org) - Létalage de la part du
gouvernement cubain des progrès de léducation dans le pays
est un thème de débat presque quotidien à lintérieur
et à lextérieur de lîle mais cela ne reflète
pas toute la réalité du sujet.
A Cuba, où les personnes peuvent étudier de façon présumée
gratuite, le gouvernement le permet seulement lorsque les personnes qui étudient
sont révolutionnaires, militantes communistes et sont disposées à
suivre aveuglément, sans analyse ni contradiction, toutes les lignes dictées
par les fonctionnaires.
Les études à faire dépendent des nécessités
de lEtat. Les aspirations personnelles ne comptent pas, comptent seulement
les buts communistes. Pour autant, on peut trouver depuis un maître dont
la vocation est d'être ingénieur chimique jusquà un étudiant
en Médecine qui voulait être journaliste.
Les mécanismes de sélection pour lentrée dans les
universités portent préjudice à de nombreux étudiants.
Dayan a terminé le pré-universitaire avec 95 points de moyenne
(sur les cent possibles), il aspirait à entrer à la Faculté
dHumanités de lUniversité de La Havane mais, en
descendant la hiérarchie des spécialités, comme disent les
bureaucrates pour indiquer quelles études assigner à chacun, le
cours demandé na pas été "atteint". Dayan
est resté en dehors du système déducation. Peu de
mois après il a été appelé au service militaire
obligatoire. Ladolescent a vu comment on brisait son avenir.
Cette histoire réelle, sest répétée des
milliers et des milliers de fois à Cuba depuis que le gouvernement de
Fidel Castro dirige léducation.
Egalement le "copinage" détermine la vie détudiant
des jeunes cubains, comme est arrivé à Marcos, qui en terminant la
neuvième année sest présenté à lécole
darts plastiques San Alejandro, a fait lexamen dentrée
et na pas été accepté pour des raisons très
peu convaincantes (pour ne pas dûment assombrir un visage), tandis que dautres
aspirants avec moins daptitudes ont pu eux sinscrire dans cette école
à cause de leur amitié avec les membres du jury chargé des évaluations.
Marcos a du se contenter de devenir artisan.
Un autre aspect de laffaire est que les diplômés de nimporte
quelle spécialité restent à la disposition des décisions
des fonctionnaires chargés de les placer. Dabord ils doivent
travailler pendant deux ans à ce que lon appelle le service social,
de caractère obligatoire, et à faire dans lendroit où
on lordonne (généralement en province loin de son endroit dorigine),
sans que lon tienne compte de lendroit doù viennent les
diplômés. Ainsi, quelquun qui habite dans la ville de La
Havane peut être placé à Baracoa ou Guantánamo,
tandis que les résidents de ces localités peuvent être envoyés
à la ville de La Havane, sans que lon considère les préjudices
causés aux individus.
Lorsquils terminent le service social, vient la phase la plus critique
pour nimporte quel diplômé à Cuba : trouver la place
appropriée pour travailler. De nombreux jeunes ne trouvent pas demploi
en accord avec la spécialité étudiée, donc pour
pouvoir gagner leur vie il faut quils fassent des travaux dans le secteur
de lagriculture ou dans des services communaux (nettoyant les rues), parce
quils ne trouvent pas de meilleurs emplois.
Traduction: Genevieve Tejera
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