|
Des
inspecteurs d’état harcèlent les cochers de Santiago de Cuba
SANTIAGO DE CUBA, le 6 mars (Luis Enrique Cantillo, BPPIL / www.cubanet.org)
- Les cochers qui transportent des voyageurs dans la ville de Santiago de Cuba
sont harcelés constamment et arbitrairement par le corps d’inspecteurs
de cette localité.
"A cause d’eux nous sommes sur le point de devenir fous. Ils nous
donnent des amendes pour n’importe quel motif qui vienne à l’esprit
de l’un de ces inspecteurs" – a déclaré Juan José
Bestara, qui est cocher de cette localité depuis des années.
La source précise que le travail des cochers ne solutionne pas la
crise du transport public, mais contribue à transporter un nombre considérable
de personnes.
Les cochers reçoivent des amendes de 1.500 et deux mille pesos, soit,
entre 57,69 et 76,92 dollars au change officiel en vigueur, dans un pays où
le salaire moyen mensuel des travailleurs ne dépasse pas les dix dollars.
"Quelques cochers n’ont pas résisté la colère
des inspecteurs et ont préféré se retirer de ce travail,
puisqu’ils devraient consacrer le salaire de plusieurs années pour
payer les amendes que les inspecteurs leur ont données. D’autres
cessent d’être cochers parce qu’ils ont peur d’être
arrêtés si on leur donne des amendes et ils n’ont pas de quoi
payer" – a indiqué la source.
Pendant ce temps, l’opinion de quelques santiagais consultés est
que le harcèlement des inspecteurs envers les cochers a empiré la
crise de moyens de transport dans cette ville.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains.
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |