On ne donne
pas l’aide aux sinistrés à un ‘balsero’ renvoyé
sous les accords migratoires
VILLA CLARA, le 24 juillet (Omar Ruiz Hernández, Grupo Decoro /
www.cubanet.org) - Des fonctionnaires du gouvernement de Fidel Castro chargés
de la livraison de matériel de construction aux sinistrés de l’ouragan
Michelle discriminent Pablo Carrazana de la Torre pour ses idées
politiques. Le jeune, de 26 ans, a essayé en trois occasions de s’en
aller de Cuba en radeau, mais les autorités des Etats-Unis l’ont
intercepté en mer et l’ont ramené le même nombre de
fois.
Carrazana a déclaré à ce journaliste qu’il n’a
reçu aucune aide du gouvernement cubain à cause de ses idées
politiques. "Récemment j’ai appris que dans une réunion
du Comité de Défense de la Révolution de la zone où
j’habite, le président de cette organisation, Ismaël Martínez
Hernández, et le responsable de la surveillance, Silvio Cárdenas,
ont indiqué que pour ma manière de penser ils ne m’octroieraient
pas les matériaux désignés pour les sinistrés de l’ouragan".
L’affirmation du ‘balsero’ rendu se confirme dans une note
que le délégué du Pouvoir Populaire de la région, un
lieutenant colonel de patronyme Corzo, a envoyé au fonctionnaire chargé
de la distribution des matériaux aux sinistrés.
Dans la note on lit: "Camarade Tico: Il faut que si c’est possible
tu sortes le cas de Pablo Carrazana de la Torre (25 planches en effectif) puisqu’il
n’était pas inclus dans la liste que nous avons preparée".
Malgré cela, le fonctionnaire Tico n’a pas accordé les 25
planches (de bois) à Carrazana pour qu’il répare les dommages
faits à son logement. Pour cela Tico a donné comme raison que lui
seulement disposait du matériel assigné à ceux qui sont sur
la liste, où le ‘balsero’ rendu n’a pas été
inclus, parce qu’il veut vivre dans un pays libre comme les Etats-Unis d’Amérique.
Carrazana habite avec son épouse et un fils sur la Route Centrale au
kilomètre 305, Banda Placetas, à Santa Clara.
La discrimination et autres mauvais traitements font partie de la vie
quotidienne des ‘balseros’ rendus à Cuba après les
accords migratoires entre le gouvernement de Castro et celui des Etats-Unis.
Traduction: Genevieve Tejera
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