CUBANET

22 juillet, 2002



Une étape pour les Cubains


Claudia Vázquez Linares, Grupo Decoro

LA HAVANE, juillet (www.cubanet.org) - Il n’est pour personne un secret qu’un grand nombre de Cubains voudraient bien s’en aller vivre à Miami. Là sont les statistiques : des centaines de milliers ont essayé. Beaucoup ont trouvé la mort dans l’étroit de Floride.

Bien que la seule chose à Miami semblable à l’Ile soit le climat, de nombreuses choses qui se trouvent dans la capitale du Soleil pourraient se trouver dans l’Ile s’il y avait un mot : liberté. Les Cubains qui vivent à Miami jouissent de liberté économique, de parole, voyagent sans demander de permis. Des milliers de Cubains ont émigré en sachant que lorsqu’ils arriveront à Miami et commenceront à travailler ils pourront se transporter en automobile de chez eux à l’usine ou au bureau, parce qu’une auto n’est pas un luxe, mais une nécessité, à Miami et à La Havane. Bien que dans l’Ile il soit impossible d’aspirer à son propre moyen de transport. La même chose arrive avec le téléphone, qui n’est un luxe pour personne à Miami. A Cuba si. Ne nourrir n’est pas non plus un songe.

Seulement lorsqu’il y aura des changements vers la démocratie, Cuba se convertira en une nation prospère. Alors personne ne s’en ira et oui beaucoup reviendront pour investir des capitaux dans la nation, bien que la récupération n’aille pas se produire d’un jour à l’autre.

Quarante trois ans de slogans et de défilés en ont terminé matériellement et spirituellement avec le pays. La situation critique que traverse l’Ile est une preuve que l’on ne survie pas seulement d’idéologie.

Les habitants de l’Ile ne croient pas que Miami soit parfaite. Mais là les Cubains peuvent palper le fruit de leur travail et ne voyagent pas montés sur des "chameaux" inventés par le ministre du Transport, qui lui monte dans une auto tous les jours et ne doit pas faire des queues interminables pour acheter un morceau de poulet que lui vend l’état défenseur des humbles.

A Miami il faut travailler, et dur. Le seul endroit où ce n’est pas une affaire de travailler c’est à Cuba, puisque pour gagner 10 dollars par mois il vaut mieux entrer dans l’armée croissante des sans emplois.

Pour le moment nous devons attendre des temps meilleurs. La liberté est partie en fumée de Cuba, et sans elle il ne peut pas y avoir de prospérité. Ce n’est pas sans raison que quand Margot, qui habite la Vieille Havane voit les photos de sa fille Aida Mercedes, qui habite à Naples, une ville proche de Miami, elle s’exclame :

- Merde alors, ce qui est bon est bon !

Traduction: Genevieve Tejera

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