La presse
officielle critique ceux qui défèquent dans les rues
PINAR DEL RIO, le 22 avril (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) - La presse officielle de Pinar del Río a critiqué
ceux qui défèquent ou urinent dans les rues de cette ville, mais na
pas demandé quelle est la cause de ce phénomène.
Dans les journaux de la radio de Pinar del Rio on a comparé les résidents
de cette région cubaine avec les chiens et les chats, mais nont pas
signalé que les personnes doivent faire leurs nécessités
physiologiques dans la rue, dans des couloirs, sous les porches et sur les
trottoirs à cause du manque de WC.
"Nous allons peut-être en arrière ?", "Allons-nous
redevenir comme les singes ?", ont été deux questions intéressantes
qui sont parues dans un article dun journaliste officiel local.
Dans la zone du centre de la ville de Pinar del Río, où au
moins circulent quotidiennement 50 mille individus, il a seulement dix toilettes
qui peuvent être utilisées par le public, de celles-ci seulement un
est en service 24 heures sur 24 : celle de la gare routière. Les autres
WC se trouvent aux pompes funèbres, dans trois commerces et dans cinq
bureaux.
Le service deau insuffisant et irrégulier et est la cause
principale pour laquelle dautres entités détat qui
disposent dun service sanitaire ne permettent pas à la population
quelle puisse les utiliser.
Ce reporter sest présenté à la station de radio
locale et a demandé la permission dutiliser les WC, mais la réponse
a été négative.
Des sources liées à la zone commerciale de Pinar del Rio avant
1959 ont confirmé qualors il y avait 46 toilettes publiques, qui
fonctionnaient 24 heures sur 24 parce que cétait exigé par
une ordonnance du gouvernement local. A présent, aucun de ces WC nest
accessible à la population.
"La comparaison avec les chiens et les chats que nous a fait un
journaliste du gouvernement est critiquée par les habitants de cette
localité" a indiqué un habitant qui pense que ce que
doivent faire les fonctionnaires cest de trouver une solution immédiate
au problème des excréments humains dans les rues en construisant
des toilettes publiques.
Traduction: Genevieve Tejera
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