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On accroche
des pancartes anticastristes dans le train Guane-Pinar del Río
PINAR DEL RIO, le 29 mars (Víctor Rolando Arroyo, UPECI /
www.cubanet.org) - La police politique a détenu pendant plusieurs heures
le départ d’un train de voyageurs après l’apparition de
pancartes avec des textes anti-castristes. Le fait a eu lieu le 24 mars dans la
gare de Guane, dans la province cubaine de Pinar del Río.
Le train qui chaque matin de bonne heure va de Guane à la ville de
Pinar del Río a été détenu par des agents du Département
de la Sûreté de l’Etat (DSE) jusqu’à ce qu’ils
aient révisé chaque wagon en recherchant des pistes qui puissent
conduire à l’auteur ou les auteurs des pancartes contestataires.
"On n’a pas permis que les voyageurs montent dans les voitures du
train jusqu’à ce que les militaires les aient fouillées"
– a indiqué un témoin oculaire du fait.
Selon la source, les agents de la police politique ont pris tous les
morceaux de carton sur lesquels étaient peints les textes contre le régime
de Fidel Castro.
"Lorsque enfin le train est parti pour Pinar del Río, s’y
trouvaient des agents de la police et de la Sûreté de l’Etat
habillés en civil pour surveiller les mouvements des voyageurs et écouter
leurs conversations" – a indiqué la source.
C’est la première fois qu’on met des pancartes
anti-castristes dans un train, au moins dans cette zone, et pour cette raison l’évènement
a provoqué de nombreux commentaires parmi la population de l’endroit,
qui se sont propagés dans la province, surtout parce qu’à
peine à cent mètres du terminus des trains de Guane se trouve la
caserne de la Sûreté de l’Etat chargé des municipalités
de Guane, Mantua et Sandino.
En plus, la gare est surveillée pendant 24 heures par jour par des
fonctionnaires du service d’état de protection du transport, entité
que quelques-uns considèrent une dépendance de la police
politique.
Traduction: Genevieve Tejera
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