CUBANET

27 août, 2002



On exploite les Cubains employés dans les hôtels de l’entreprise Sol Meliá

CIEGO DE ÁVILA, le 23 août (José Manuel Caraballo, APLA / www.cubanet.org) - Les citoyens cubains sont exploités dans les hôtels de l’entreprise espagnole Sol Meliá, situés sur les îles de la côte Nord de la province de Ciego de Ávila, où on les fait travailler sans contrat ni salaire et ils reçoivent seulement comme rémunération les pourboires des clients.

Il s’agit principalement d’élèves sortis de l’Ecole d’Hôtellerie et de Tourisme (FORMATUR) de Morón, ville enclavée dans cette province, a qui le gouvernement de Cuba ne garantit pas de places après qu’ils terminent leurs études.

"Nous sommes des espèces d’esclaves de l’an 2002. Nous vivons de pourboires, mais on exige que nous en donnions une partie comme si c’était un impôt pour nous laisser travailler dans ces installations touristiques", a confirmé un diplômé de FORMATUR qui travaille comme barman dans l’un des bars du Meliá Cayo Coco.

En plus du Meliá Cayo Coco, l’entreprise espagnole possède dans les îles de Ciego de Ávila les hôtels Sol Club Cayo Guillermo, Tryp Club Cayo Coco et Meliá Cayo Guillermo. A La Havane, dans l’Ile de la Jeunesse, ce groupe a construit le Sol Club Cayo Largo.

Sol Meliá est annoncé sur sa page electronique (http://www.solmelia.es) comme "la première entreprise hôtelière en Espagne, Amérique Latine et les Caraïbes, aussi bien comme hôtels urbains qu’hôtel de vacances, la troisième au niveau européen et la dixième au rang mondial. De plus, c’est le groupe hôtelier de vacances le plus grand du monde. Il a en ce moment, par ses marques Meliá Hoteles, TRYP Hoteles, Sol Hoteles et Paradisus Resorts, plus de 350 établissements dans 30 pays d’Europe, d’Amérique, la zone méditerranéenne, le Moyen Orient et l’Asie du Pacifique".

Dans le contexte cubain, caractérisé par un gouvernement qui permet qu’opèrent dans le pays certains capitalistes comme ceux qui font partie de l’entreprise Sol Meliá tandis qu’il interdit aux nationaux de faire la même chose, ces grandes sociétés jouissent d’énormes privilèges, parmi eux celui de disposer de main d’œuvre très bon marché, et le syndicat contrôlé par son associé commercial lui garantit qu’il n’y aura pas de réclamations sur le plan du travail.

"C’est une nouvelle manière d’exploiter l’homme, une nouvelle façon de gagner plus sur le dos des nécessiteux, nous qui habitons dans ce pays", a dénoncé la source, dont l’identité n’est pas publiée pour des raisons évidentes.

Traduction: Genevieve Tejera

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Cette information a été transmise par téléphone, puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à Internet aux citoyens cubains.
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