Fidel Castro
continue à gouverner pour le mal de Cuba
José Antonio Fornaris, Cuba-Verdad
LA HAVANE, août (www.cubanet.org) - Fidel Castro a eu 76 ans. De ces
années il a occupé le pouvoir pendant presque 44 ans, ce qui
signifie que 57,89 pour cent de sa vie, plus de la moitié, il a été
dictateur.
En Amérique il n'y a pas d'antécédents de personnes qui
aient eu ce rôle dictatorial pendant autant de temps. Il faudrait faire
plus de recherches dans l'histoire de l'humanité pour trouver des
exemples semblables.
Les décennies du régime castriste ont coûté à
Cuba (bien que le chiffre exact ne soit pas connu) des milliers de vies parmi
les fusillés pour des raisons politiques, des aventures guerrières
extraterritoriales (Amérique Latine et Afrique) et ceux qui sont mort en
essayant d'échapper du territoire national d'une manière ou d'une
autre.
Selon des calculs conservateurs, pendant ce temps là plus de 15 pour
cent de la population cubaine est parti habiter dans d'autres pays, et on a
construit plus de prisons que toutes celles qui s'étaient construites
dans l'histoire de Cuba avant 1959.
Pendant cette longue étape les prisonniers politiques se sont comptés
par milliers de milliers, les familles ont été séparées,
pays et nation ont été sur le point de disparaître comme résultat
de l'installation de fusées atomiques soviétiques à Cuba.
Les traditions ont été rompues pour imposer un nouvel ordre en
tout, en offensant la culture nationale. Tout est très différent
de ce que la propagande officielle dit qu'on a obtenu sous le mandat de Castro,
bien qu'autant de décennies au pouvoir ne se justifient en rien.
Pendant les années 70 du siècle passé, une chose de
jeune, j'ai écrit une lettre à Fidel Castro en lui disant que dans
le pays il y avait de la frustration et que la pire des choses qui puisse
arriver à une nation c'est la frustration. Après je me suis rendu
compte que je m'étais trompé, parce que la pire des choses qui
puisse arriver à une nation c'est qu'une même personne soit autant
et autant d'années au pouvoir. Le pire qui puisse passer à cette
nation c'est qu'elle soit séquestrée par un groupe politique.
Il y a de nombreuses années j'ai aussi lu, dans une interview qu'un
journaliste américain avait fait à Castro, l'assurance que "pour
le bien ou pour le mal, Fidel Castro, c'est la Cuba d'aujourd'hui". Mais
cela a été pour le mal.
Je crois que ce n'est pour personne un secret que tous les chemins des problèmes
de Cuba conduisent au Comité Central du Parti Communiste et, de mon pont
de vue, directement au bureau de Castro. Malgré cela, selon ce gouvernant
"le socialisme est la société la plus juste" et on y est
arrivé, au moins en théorie parce que l'on a ajouté au
texte de la constitution en vigueur, que le socialisme continuera à Cuba
pour toujours. Cela veut dire qu'après Castro le socialisme continuera.
Alors, pourquoi Castro n'abandonne-t-il pas le pouvoir si déjà
son rêve d'éterniser un système social juste est garanti ?
Je suis convaincu que même de nombreux des collaborateurs les plus
proches de Fidel Castro savent que quand le dictateur ne sera plus là,
tous les Cubains nous allons commencer à nous comprendre.
Malheureusement, on sait très bien que ce genre de personnes n'abandonne
pas le pouvoir de sa propre volonté. Pour cette raison, j'unis ma voix à
celle de ceux qui veulent que Castro s'en aille du pouvoir, puisque avec cela se
termineraient de nombreux problèmes à Cuba.
Traduction: Genevieve Tejera
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