La Sûreté
de lEtat harcèle la fille dun citoyen américain
LA HAVANE, le 7 août (Caridad Cristina Álvarez, Grupo Decoro /
www.cubanet.org) - Miriam Brown, fille de l'Américain Francis Brown, est
harcelée par la police politique de Cuba après qu'elle ait publié
sur cubanet.org
une ouverte au président George W. Bush.
Madame Brown explique dans sa note les traitements cruels que le
gouvernement de Fidel Castro a infligés à son père, qui est
mort en 1978 et qui n'a jamais eu la permission de retourner à son pays
d'origine, et ceux dont elle souffre, elle et son fils parce qu'ils ne croient
pas en la doctrine communiste. Elle demande aussi au président Bush qu'il
intercède pour elle et son fils pour aller définitivement aux
Etats Unis d'Amérique.
Brown a été convoquée par le Département de la Sûreté
de l'Etat pour qu'elle se présente le 3 août à dix heures du
matin au poste de police situé sur l'Avenue Acosta entre la Seconde et la
Troisième, dans la municipalité de la capitale Diez de Octubre, où
elle a été interrogée par un officier qui s'est identifié
comme "Richard".
L'interrogateur a posé des questions sur les relations de Brown avec
son fils, l'officier Richard a dit posséder des informations sur la vie
de celui-ci.
En lui demandant le motif de la convocation, l'agent de la police politique
a dit à madame Brown qu'il s'agissait d'"une conversation amicale"
parce qu'il voulait savoir comment ils vivaient elle et son fils.
"Je crois que c'est une façon de m'avertir qu'on me surveille",
a déclaré Brown a ce journaliste.
Une autre des menaces voilées qu'a fait l'officier Richard à
madame Brown a été de lui demander avec insistance si elle n'avait
pas d'antécédents judiciaires pour le délit de réceptation,
soit, acheter des aliments ou autres produits de première nécessité
au marché noir.
Brown a répondu à l'agent de la Sûreté de l'Etat
qu'elle n'a pas d'antécédents judiciaires parce qu'elle n'a jamais
été condamnée par un tribunal.
L'officier Richard a aussi insinué que la Sûreté de
l'Etat a connaissance de relations présumées entre madame Brown et
des fonctionnaires de la section d'Intérêts des Etats-Unis d'Amérique
à Cuba, bien qu'il n'ait mentionné aucun nom. La dame a démenti
cette version pour ne pas être vraie.
En dernier, l'interrogateur de la police politique a interrogé Brown
sur la vie privée de quelques chrétiens qui lui rendent visite. Le
fonctionnaire a insisté pour savoir les noms, les adresses et les emplois
de ces personnes, ce qui laisse présumer qu'a commencé une opération
d'intimidation pour isoler socialement madame Brown et son fils.
L'agent Richard a averti Brown qu'il continuerait à avoir des "conversations"
avec elle à un autre moment, sans lui expliquer pourquoi il l'avait
convoquée.
Traduction: Genevieve Tejera
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