Les excréments
et urines des animaux de trait contaminent lenvironnement à
Santiago de Cuba
SANTIAGO DE CUBA, le 4 septembre (Carlos Pascual, APLO) - Les excréments
et les urines des animaux utilisés comme moyens de transports dans la
ville de Santiago de Cuba constituent un élément contaminant de lenvironnement,
qui met en péril la santé des habitants de cette ville.
A Santiago de Cuba il y a trois bases pour ce genre de véhicules,
autour desquelles il est commun et constant de trouver une accumulation durines
et dexcréments des chevaux, les animaux les plus utilisés
pour tirer ces voitures.
"Personne, ni les autorités sanitaires ni le gouvernement ni les
propriétaires des voitures ni ladministration des bases, personne
ne fait rien pour que ce problème cesse une fois pour toutes. La merde et
lurine des animaux reste dans tout cet endroit et aux alentours jusquà
ce que le soleil les sèche", sest plaint un habitant qui réside
près de lune de ces installations.
Selon une enquête informelle réalisée sur ce sujet, le
problème empire de plus en plus non seulement à cause du manque de
volonté pour le solutionner, mais aussi parce qu'à Santiago de
Cuba le manque deau est un fait réel qui aussi attend dêtre
résolu.
"Lodeur est insupportable, il ny a personne qui puisse lendurer",
sest limitée à dire une femme interrogée sur le
sujet.
Selon des sources médicales qui ont préféré lanonymat,
le manque dhygiène causé par le manque deau, avec la
quantité dexcrément et durines que les chevaux répandent
dans la ville pendant les voyages constituent un habitat propice aux épidémies
et à la prolifération de maladies infectieuses.
Plusieurs habitants de la ville se sont plaints à lAPLO quils
doivent se dévier de leurs chemins normaux à cause de latmosphère
insupportable qui existe dans le voisinage des bases de véhicules de
traction animale.
Jusquau moment de rédiger cette note la presse ignore le problème
et le gouvernement local ne fait rien à ce sujet.
Traduction: Genevieve Tejera
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