Le "blocus"
n’est pas coupable
Fara Armenteros, UPECI
LA HAVANE, août – Dans son effort pour montrer au monde la
perfection présumée du système de santé en répandant
des données triomphalistes à ce sujet, les autorités de
Cuba ne prenne pas en compte les déficiences qui affectent sensiblement
la population et desquelles on ne peut pas accuser ce que les fonctionnaires
appellent le "blocus" ou "mafia de Miami".
Joheny Junco Sardiña et son épouse Johany Sigler, habitant la
municipalité Pedro Betancourt de la province de Matanzas, ont du
surmonter de nombreux obstacles pour maintenir stable la santé de leur
fils de cinq ans qui souffre de cancer au colon.
Récemment, l’enfant s’est levé au petit matin avec
de fortes douleurs au ventre, des vomissements et des diarrhées. Ils l’ont
emmené à la polyclinique locale, d’où ils l’ont
envoyé à l’hôpital de Jovellanos.
Une fois là, le médecin pédiatre qui s’est occupé
du mineur a recommandé aux parents de celui-ci qu’ils localisent le
docteur Fariñas, chirurgien de cette installation du Ministère de
la Santé Publique.
"La recherche fut pénible -signale Johany- et lorsque nous avons
trouvé le docteur Fariñas, qui était en conversation en
dehors de l’hôpital, nous lui avons expliqué le problème
de l’enfant, mais lui ne nous a pas prêté attention, ne lui a
pas donné de soins. Nous nous sommes plaints au directeur de l’hôpital
et rien ne s’est solutionné".
Apres cette expérience, les parents sont partis pour la capitale du
pays. De cette façon ils sont arrivés à l’hôpital
pour enfants "Márquez Sterling". Johany se souvient : "Nous
sommes arrivés à huit heures du matin. L’enfant a reçu
les soins médicaux dont il avait besoin... je pense même qu’ils
l’ont sauvé de la mort parce qu’il est arrivé très
déshydraté".
Un autre cas c’est celui de Jesús Marzo Candell, 37 ans. On s’est
occupé de lui à l’hôpital havanais "Calixto García"
pour des lésions au crane qu’il a subi dans un accident de la route.
En arrivant chez lui il a eu des convulsions et de forts maux de tête,
pour cette raison il fallut l’emmener de nouveau au "Calixto García".
Cette fois ils l’ont hospitalisé en observation.
"Le soir les douleurs à la tête sont devenues
insupportables – a déclaré René Pérez, un frère
maçon de Marzo Candell qui était présent à l’hôpital-
et nous avons du ‘devenir durs', comme on dit vulgairement, pour que les médecins
de garde s’occupent de lui.
La source indique qu’il a fallu opérer Marzo Candell. "Il
avait un caillot de sang logé dans le cerveau", a-t-il précisé.
Des membres de la famille de Jesús Marzo Candell ont assuré à
la UPECI que s’ils ne l’avaient pas accompagné à l’hôpital
et ne s’étaient pas battus pour qu’on s’occupe de lui
comme il faut, la fin aurait été autre chose. "Il serait sûrement
décédé", ont-ils dit.
Il n’y a aucun doute que ces déficiences n’ont rien à
voir, absolument rien à voir avec des causes externes.
Traduction: Genevieve Tejera
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