On menace un
prisonnier de conscience de prolonger son emprisonnement
LA HAVANE, 19 novembre (Fara Armenteros, UPECI / CubaNet) On accusera
de "désobéissance" le prisonnier de conscience Angel
Moya Acosta, alors quil lui manque moins dun mois pour être
libéré pour expiration de la peine.
"On ma informé que quelques fonctionnaires du pénitencier
accuseront Angel de désobéissance", a déclaré à
la UPECI Bertha Soler Fernández, épouse du reclus.
Moya Acosta préside le Mouvement pour la Démocratie et la
Liberté de Cuba, et a été arrêté avec Cecilia
Delgado (également en prison) et dautres opposants au régime
de Fidel Castro, lorsque le 4 décembre 2000 ils participaient à
une activité religieuse en léglise de Santa Barbara, située
dans le quartier de Párraga, dans la ville de La Havane.
Postérieurement il a été condamné à un an
de prison et dix dinterdiction de séjour dans la capitale du pays,
où résident son épouse et ses enfants.
"Depuis le même instant où ils lont enfermé
dans la prison de Agüica, dans la province de Matanzas, il sest refusé
à travailler parce quil considère que son emprisonnement est
injuste. Malgré cela, maintenant, alors quil lui reste moins dun
mois pour terminer sa peine, ils lont isolé dans une cellule et
veulent lui faire un nouveau procès pour refuser de travailler", a
indiqué madame Soler.
Paradoxalement, on refuse aux dissidents le droit au travail lorsquils
sont en liberté parce que le gouvernement les considère "pas
dignes de confiance" pour nimporte quel genre demploi.
"Il sagit dune justification pour maintenir mon époux
en prison", a dit Soler.
Traduction: Genevieve Tejera
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