Ecrire que lon
a faim est faire de la contre révolution, selon des fonctionnaires
LA HAVANE, le 16 juillet (Reinaldo Cosano Alén) Des
fonctionnaires de la Douane de laéroport international Ignacio
Agramonte, à Camagüey, ont confisqué les lettres dune
voyageuse parce quils ont considéré que leur contenu était
"contre-révolutionnaire".
Eduvina Dámaso González, belle-mère de lopposant
exilé José Nieves Arrieta, a été lobjet dune
fouille minutieuse dans laérogare avant de voyager vers létranger.
On a enlevé quelques lettres que la dame avait dans ses bagages.
Un agent du Ministère de lIntérieur a lu les missives et
a considéré quelles avaient un contenu "contre-révolutionnaire"
parce que dans lune delles on lisait : "Tout va mal, mais le
pire cest la faim que nous avons".
Les fonctionnaires de la douane de Cuba confisquent constamment nimporte
quel document dont ils considèrent le texte "contre-révolutionnaire",
malgré cela dans aucun code, loi, décret-loi, résolution ou
régulation nationale il ny a dexplication sur quelles sont
les phrases qui peuvent être considérée contraires a la "révolution".
De plus le terme nest même pas défini exactement.
Selon des spécialistes en Droit celui qui lit la correspondance dautrui
commet un délit, mais il semble que ce principe ne compte pas pour les
fonctionnaires de la douane de Cuba.
Traduction: Genevieve Tejera
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