Arrestations
et fouilles arbitraires des citoyens de La Havane
LA HAVANE, le18 avril (Rafael Pérez, AFPCP) Après une période
de calme relatif, les agents de la Police Nationale Révolutionnaire (PNR)
de la ville de La Havane sen prennent aux habitants de la capitale quils
arrêtent arbitrairement, auxquels ils exigent des papiers didentité,
les fouillent et même les font prisonniers.
"Lorsquun policier a simplement envie de tarrêter il
te fait monter dans lun de ces camions et voila tu es prisonnier bien que
tu naies commis aucun délit ni infraction", dit un jeune étudiant
qui est passé par plusieurs de ces expériences.
La municipalité 10 de Octubre semble une fourmilière de
membres de la PNR, qui se promènent en groupes dans les rues de cette
localité. On les trouve aussi en quantités considérables
dans le quartier dAtarés. Les policiers se postent aux
intersections des rues principales et guettent tous les passants de lendroit.
"Cela semble une prison géante", indique Roberto, habitant
de 10 de Octubre.
"Personne ne peut circuler tranquillement sur la chaussée de 10
de Octubre", se plaint Pedro Isasis, un travailleur pour son compte, qui
ajoute: "Au lieu de soccuper de ce quil y ait des médicaments
et de la nourriture ils dépensent de largent dans ces opérations
policières dans lesquelles ils ne capturent jamais les délinquents".
Traduction: Genevieve Tejera
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