On limite la
liberté de mouvement d'un jeune qui se nie à être un dénonciateur
PINAR DEL RIO, le 4 avril (Victor Rolando Arroyo, UPECI) La police
politique de la municipalité Sandino, province de Pinar del Rio, arrête
Abdubel Borrego Manganelles chaque fois que celui-ci visite la ville de Sandino.
Les militaires ont indiqué à Borrego qu'il ne peut pas entrer
dans cette ville parce qu'il incite à des activités contre-révolutionnaires.
Borrego, 24 ans, n'a pas d'antécédents pénaux et le 27
mars a été la dernière fois que des agents de la Sureté
de l'Etat (D.S.E.) l'ont fait prisonnier lorsqu'il essayait d'aller à la
ville de Sandino.
« J'ai été intercepté par l'officier du D.S.E.
appelé Arcadio Cisneros, qui m'a conduit vers le village de Guane où
il m'a interrogé et avec les agents Angel Antunez et Juan Travieso m'ont
fait de multiples menaces », a révélé le jeune.
Borrego est harcelé constamment pour qu'il serve comme dénonciateur
des opposants au gouvernement de Fidel Castro.
« Ceux de la police politique me disent que si je n'accepte pas de
faire de travail de dénonciation pour eux je ne pourrai jamais travailler
comme spécialiste en informatique parce qu'ils se chargeront de qu'on ne
me donne pas cet emploi », a précisé Borrego. Le jeune se nie
à accepter le chantage des officiers du Département de la Sûreté
de l'Etat.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
Cette information a été transmise par téléphone,
puisque le gouvernement de Cuba ne permet pas l'accès privé à
Internet aux citoyens cubains. CubaNet ne demande pas l'exclusivité à
ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à
condition que Cubanet soit mentionné en référence. |