Violence
sociale, délit et inefficacité de la police dans la capitale de
Cuba
LA HAVANE, le 2 avril (Rafael Pere4z, AFPCP) La violence augmente
parmi les habitants de la Ville de La Havane et affecte pratiquement tous les
secteurs sociaux, mais la police n'arrête pas ce phénomène.
« Vivre aujourd'hui dans la capitale de Cuba c'est se trouver au milieu
d'un climat caractérisé par des actes de violence. Les gens sont
agressifs, se disputent pour n'importe quel motif ou sans aucun motif et fréquemment
en arrivent à l'agression », indique un habitant de la capitale.
Le 28 mars Francisco Roura a été attaqué par le
chauffeur de l'autobus numéro 3541, faisant le parcours de la route 2,
parce que l'épouse de l'attaqué, en descendant du bus a été
attrapée par la porte que le chauffeur avait fermé trop tôt
et est restée prisonnière du mécanisme ainsi que sa fille.
Roura, qui était déjà sur le trottoir a crié au
chauffeur qu'il arrête le véhicule mais celui-ci a garé le
bus et l'a attaqué, en lui causant des lésions au visage.
L'incident a arrêté la circulation, mais les policiers qui étaient
de l'autre coté de la rue ont continué à demander leurs
papiers aux passants et n'ont pas interrompu l'agression malgré les cris
des gens et des passagers de l'autobus.
Après avoir roué Roura de coups tant qu'il le pouvait, le
conducteur du bus a continué tranquillement son parcours.
Quelques jours auparavant, le 25 mars, à l'intersection des rues
Monte et Angeles, municipalité
Centre Havane, deux élèves de l'école primaire se sont
bagarrés, et les personnes qui passaient par-là se sont arrêtées
pour regarder la scène avec les camarades d'école des enfants.
« C'est comme le cirque romain ! » s'est exclamé l'un des témoins
oculaires.
Fréquemment les queues dans les magasins ou les épiceries
terminent en tumultueuses bagarres de rue, les employés de ces établissements
traitent mal les clients, les voleurs de sacs harcèlent les passagers des
camions, 'chameaux', et autobus. Les policiers ne font rien contre les délinquants,
mais harcèlent les citoyens et les dissidents, parmi d'autres actes de
violence.
Traduction: Genevieve Tejera
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