CUBANET

25 février 2000



Inconvénients des voyages


Magali Cruz, Cuba Press

LA HAVANE, février – L'année 1837 était en cours, et aussi le premier train à Cuba, de La Havane à Bejucal. Avant que la métropole (l'Espagne) en ait un ! L'an 2000 est en cours, l'île compte avec environ 12 mille kilomètres de voies ferrées… et aussi avec les services ferroviaires les plus fastidieux que des corps humains aient pu résister.

Les retards dans les départs et la circulation des trains sont habituels, et aussi les annulations sous prétexte de manque de combustible ou de panne de locomotives. Le train de première catégorie La Havane-Santiago de Cuba – baptisé sous le nom d'Oiseau Bleu pour sa rapidité – paraît être l'exception qui confirme la règle.

Une grande partie des personnes qui voyagent par chemin de fer le font parce qu'ils n'obtiennent pas ou ne peuvent pas se permettre les billets de car ou d'avion, ce dernier étant de plus assez restreint.

Un passager se plaint de mauvaises lumières, et même d'avoir à utiliser des lampes de poche ou des allumettes, puisque les gens ont peur de l'obscurité puisqu'elle est propice aux vols.

Le manque d'eau potable s'ajoute à ces peines. En plus, quelques fois on vend des rations peu nutritives, qui coûtent entre cinq et douze pesos, trop cher pour le citoyen moyen. La meilleure offre, évidemment, est en dollars. Un fonctionnaire de la direction nationale des Chemins de Fer de cuba se réfère à la grande contrariété que cela cause, puisque par ce moyen de transport voyagent principalement ceux qui ont le moins de ressources.

Lorsque quelqu'un s'endort, les policiers le peuvent réveiller à n'importe quel moment, ils révisent les paquets en cherchant le transport illégal de produits, et demandent avec insistance les cartes d'identité.

En relation avec les biens qui se transporte par fret, les autorités ferroviaires ont augmenté dernièrement les moyens de sécurité, afin d'éliminer le vol et la perte. Mais on commente qu'on n'y est pas encore arrivé.

Pendant ce temps, la situation des trains inter-municipaux est pire. En tenant compte qu'ils parcourent des distances petites ou moyennes, et le manque de pièces et d'accessoires, on dirait que dans les ateliers de réparation des vieilles voitures on s'est efforcé d'effacer tout vestige de confort. Ce qui est commun c'est de trouver des sièges dûrs et mal commodes, des fenêtres avec les vitres brisées ou sans vitres, ou qui ne ferment pas et des voitures qui n'ont pas de toilettes.

Le chemin de fer cubain, en général, a obtenu une mauvaise renommée. Même les beaux paysages dont on peut profiter ne sont capables de sortir quelques voyageurs de leur colère. Même l'arrive à son but ne veut pas dire quelques fois la fin des mauvais traitements absurdes. Par exemple, un vieux monsieur, qui demandait à une employée qu'on le laisse entrer aux WC, a reçu cette réponse : « Les toilettes sont pour les voyageurs ». L'homme, en colère a demandé : « Et moi qui suis-je, un astronaute ? »


Traduction: Genevieve Tejera

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