CUBANET

17 novembre 1999



Terreur dans les rues de la ville de La Havane

LA HAVANE, le 17 novembre (Maria Elena Rodriguez, Agence Cuba Vérité) – Vendredi dernier 12 novembre, dans la soirée, alors qu’elles faisaient la queue – lire file d’attente – pour acheter dans la cafétéria de la capitale Via Azul de la rue 26 dans le Nouveau Vedado, située exactement en face du zoo, quatre personnes ont été arrêtées par un agent de police habillé en civil qui en apparence attendait aussi son tour.

La raison de la détention a été de faire des commentaires sur la conférence de presse sur le cas Lawton et ses contradictions, qui a montré le montage évident du gouvernement qui n’est pas arrivé à tromper même les enfants cubains.

L’autre jour, dans la rue Coco au coin de la rue Rabi du quartier Santos Suarez de cette ville, en face de l’hôpital polyclinique Santos Suarez (autrefois clinique Action Médicale), autour des 5 heures du soir a été placée une pancarte où l’on pouvait lire: «A BAS FIDEL».

Rapidement la police politique (DSE) est arrivée dans cet endroit, pendant que les voisins prenaient refuge chez eux en disant des phrases comme: «Souviens-toi que Fidel (Castro) a dit récemment qu’il n’y aura pas d’impunité» ou «Il faut se mettre chez soi parce qu’ils te brisent la tête et rien ne se passe» (en faisant référence à la menace télévisée où l’on a utilisé un marteau pour frapper la camera du reporter de CNN).

Le 14 novembre dernier au matin, le Parc Buttari du quartier de Lawton s’est reveillé plein de pancartes qui répudiaient le régime de Castro.

Une autre information a mis à nu la garde constante, avec changement toutes les 4 heures, qui est faite par les membres du Parti Communiste de Cuba (PCC) pour surveiller par paire trois pâtés de maisons chacune pendant qu’a lieu le Sommet Ibéro-Américain, et pour cela ils s’appuient sur les Comités de Défense de la Révolution (CDR) de ces pâtés de maisons. C'est comme la surveillance par zone du basket-ball.

Les actions comme celles-ci font partie de la réalité dans les rues de la capitale cubaine ces jours derniers. La protestation contre le régime et les détentions de la police politique vêtus en civil obligent les gens à rester réfugiés chez eux lorsqu’ils peuvent, par crainte de se voir attrapé dans un acte de répudiation des Brigades de Réponse Rapide paramilitaires ou pour ne pas être victimes des attaques intempestives du gouvernement de La Havane dans son souci de maintenir une apparence de «paix et liberté» devant l’opinion publique mondiale.


Traduction: Genevieve Tejera

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