Le gouvernement empêche des paysans de fournir du lait à la population
PINAR DEL RIO, le 30 décembre (Victor Rolando Arroyo, UPECI) Pendant lannée 1999 dans la localité Lopez Peña dans cette province, des fonctionnaires du régime de Fidel Castor ont acheté' à des dizaines de paysans tous les bovins
quils possédaient, avec lexplication quils navaient pas de terres pour sen occuper et quon pouvait les voler.
Jusquici ce ne serait rien de plus quun de ces actes arbitraires qui sont commis à Cuba, mais il faut dire que dans ce village, qui se trouve enclavé dans lune des zones principales de troupeaux de vaches de la région, les irrégularités sont
fréquentes en ce qui concerne lapprovisionnement de lait aux enfants de moins de sept ans, aux personnes âgées et aux femmes enceintes. Le reste de la population, comme norme nationale, ne peut pas consommer cet aliment.
Selon linformation donnée à lUPECI Rolando Pacheco Hurtado, membre de lEx Club Cautivo, les personnes affectées par le mauvais service ne peuvent plus obtenir de lait auprès des particuliers puisque lachat obligatoire des bovins a fermé
pour toujours lunique option qui était fréquemment utilisée pour palier au manque daccomplissement des entreprises détat.
On a pu aussi savoir que les sacs de lait sont distribués tous les deux jours, et que comme les coupures délectricité sont fréquentes, cela cause des retards de 15 heures ou plus dans la livraison du lait puisquil ny a pas assez de réfrigérateurs
dans la zone pour lemmagasiner. «Ici il ny a pas le choix». a dit à ce sujet Pacheco Hurtado.
Dautre part, la viande que lon vend avec rationnement aux femmes enceintes et aux malades chroniques avec des régimes médicaux, arrive toujours en retard et sa qualité est des plus mauvaises.
Pour tout ce qui est cité plus haut, parmi la population de lendroit, commencent à circuler les questions suivantes: «Où sont allées les bêtes achetées aux particuliers, et à quoi a servi cette mesure pour les habitants de
Lopez Peña? Quarrive-t-il aux bêtes des plans détat?»
Notre source a conclu en disant: «Même pas dans les cas de première nécessité, comme les enfants de moins de 7 ans ou les malades graves, vend-on quelques grammes de viande de bonne qualité.
Traduction: Genevieve Tejera
[
NOUVELLES ]
CubaNet ne demande pas l'exclusivité à ses collaborateurs et autorise la reproduction de ces articles, à condition de l'identifier comme en étant la source. |