La famille dans la Cuba d'aujourd'hui
Zoimara Menendez Simeon, Groupe de Travail Decoro
LA HAVANE, le 7 décembre – Quel sera le destin des familles cubaines si on continue de prolonger le problème du logement dans notre pays ?
Chaque jour dans les hôpitaux de maternité arrivent dans la vie de beaucoup de familles un nouveau membre qui, de droit, occupe un espace dans leurs logements déjà surchargés dans lesquels, malheureusement ou heureusement, personne ne le sait plus, cohabitent
tout un glossaire de parenté parmi eux pères, grands-pères, oncles et neveux. Chacun d'eux apportant à la 'tranquillité' du foyer leurs propres problèmes, aussi distants et controversés les uns des autres.
La tension dans la famille va en augmentant et s'approprie de chacun de ses membres, tous obligés à cohabiter dans un espace limité et sans aucune espérance de changement. Parmi eux, le plus affecté est toujours le nouvel habitant qui grandit à la merci
d'une éducation de promiscuité, qui peu à peu l'enveloppe dans une situation irritante qui lui fait perdre, dans beaucoup d'occasions, la tendresse enfantine si innocente. Ceci a fait que les psychologues pédiatres soient à la mode aujourd'hui, puisqu'ils sont
recherchés de plus en plus par des milliers de parents qui cherchent une manière de sauver leurs enfants d'une situation si insensée. Beaucoup arrivent même à se plaindre d'avoir eu l'audace de concevoir un enfant sans avoir les conditions appropriées.
Et ce sont les enfants qui ne comprennent pas pourquoi leurs parents sont si malheureux qu'ils ne peuvent pas mener à bien l'éducation et le mode de vie qu'ils désirent, pourquoi ils doivent partager leur chambre avec un cousin, un grand-père ou même avec les
parents eux-mêmes, pourquoi ceux-ci ne lui donnent pas un petit frère pour partager ses heures de jeux.
Traduction: Genevieve Tejera
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