A huis clos
José Perez Romo. Coopérative de Journalistes Indépendants
d'Avila
CIEGO DE AVILA, le 12 août Le manque de justice du système
judiciaire cubain est mis en évidence une fois de plus avec la nouvelle
manière d'effectuer les procès dans la municipalité Moron
de cette province.
Les sessions du Tribunal Populaire ont maintenant lieu à huis clos,
en permettant l'accès à seulement un nombre très réduit
de personnes, de préférence des membres de la famille des accusés,
que l'on enregistre en prenant les données de leur carte d'identité.
Cette nouvelle forme d'effectuer les procès a commencé à
se faire quelques semaines après que plus d'une douzaine de personnes au
jugement contre le journaliste indépendant Jésus Joel Diaz
Hernandez, ont entonné les notes de l'hymne national de Cuba et crié
des consignes contre la fausse accusation que le dit tribunal avait faite contre
Diaz, qui depuis le début de cette année se trouve incarcéré
par le Département de Sûreté de l'Etat (DSE).
Depuis ce fait, la direction politique de la municipalité et le DSE
craignent que des actions semblables se répètent à
l'avenir.
Des milliers de personnes, parmi lesquelles on trouve la famille et des amis
des accusés ammenés devant le Tribunal Populaire municipal de
Moron, ont manifesté d'une manière ou d'une autre leur rejet de
cette «nouvelle stratégie judiciaire » pour effectuer les procès
dans cette zone et quelques-uns uns d'entre eux ont déclaré à
la Coopérative de Journalistes Indépendants d'Avila que pour «mener
à bien une justice véritable, il n'est pas nécessaire de
fermer les portes du tribunal ».
Il y eut aussi ceux qui ont dit que «si l'on obéît comme
il se doit au processus judiciaire en vigueur, ce que l'on doit faire c'est
d'effectuer les procès de manière publique, pour que le peuple
puisse voir dans l'endroit correct le travail d'un organisme qui dit rendre la
justice à son nom ».
Traduction: Genevieve Tejera
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