La situation
des prisonniers politiques est grave, dénonce-t-on
LA HAVANE, le 20 mai (www.cubanet.org) - Les familles de deux prisonniers
politiques victimes de la vague de répression déchaînée
en mars ont dénoncé que ceux-ci se trouvent enfermés
dans des cellules de châtiment dans les prisons Combinado del Este, à
La Havane, et à Ciego de Ávila.
María Víctoria Sigler Amaya, soeur de Guido Sigler Amaya, a
dénoncé que celui-ci se trouve isolé dans une cellule de
deux mètres de long par un de large dans l'unité spéciale
de la prison Combinado del Este. De plus, Sigler Amaya souffre de troubles
gastriques et de la prostate, et jusqu'à présent il n'a reçu
aucun soin médical spécialisé.
"Les autorités de la prison ont permis que la fille de mon frère
et moi puissent le voir dans un cachot où nous avons été
enfermés tous les trois.
Sigler Amaya, vice-président du mouvement indépendant Option
Alternative, a été arrêté en mars dernier, pendant
l'escalade répressive déchaînée par le gouvernement
contre les opposants pacifiques et les journalistes indépendants. Postérieurement,
pendant le mois d'avril, un tribunal de la province de Matanzas, dans un
jugement très sommaire, l'a condamné à 20 ans de prison
pour, à ce que l'on suppose, avoir violé des articles de la loi
88 de protection de l'indépendance nationale et de l'économíe
de Cuba.
D'autre part, Anabel Pérez Hernández, épouse de
l'opposant Ariel Sigler Amaya, président du mouvement indépendant
Option Alternative, condamné à 20 ans pour la même cause,
a dénoncé que celui-ci se trouve dans des conditions
d'isolement total dans une cellule murée dans la prison provinciale
Canaleta, de Ciego de Ávila.
Les frères Sigler résident dans la municipalité Pedro
Betancourt dans la province de Matanzas, et se trouvent incarcérés
à 200 kilomètres de leur lieu de résidence. cnet/13
Traduction: Genevieve Tejera
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