Expulsion
arbitraire d'un logement à Pinar del Río
PINAR DEL RÍO, 26 février (Víctor Rolando Arroyo, UPECI
/ www.cubanet.org) - Des agents de la Police Nationale Révolutionnaire
(PNR) ont expulsé par force de son logement Buenaventura Díaz Rodríguez,
qui est qualifié par les fonctionnaires officiels de "résident
illégal", bien qu'il habite cet immeuble depuis huit ans avec tous
ses documents en règle.
En janvier 1995, à cause de situations semblables, Díaz Rodríguez
est allé habiter chez une tante maternelle, madame Zaida Rodríguez
Ramírez, où il a vécu jusqu'à août 1998, date
du décès de Zaida. Buenaventura est resté dans la maison
avec la famille d'Iris Rodríguez, fille de la défunte.
Mi 2002, Iris et sa famille sortent légalement du pays. Et à
partir de ce moment, des fonctionnaires du logement ont commencé à
assiéger monsieur Díaz Rodríguez, en lui exigeant divers
documents probatoires de ses liens consanguins, aussi bien avec la défunte
qu'avec ceux qui ont émigré. Formalités toutes exécutées
par le demandé.
Mais le 24 janvier dernier le bureau municipal du logement de Pinar del Río
a édicté la résolution 47/03, par laquelle on donnait à
monsieur Buenaventura un délai de trente jours pour abandonner le
logement, sis dans le rue Solano Ramos No. 53 A entre Cuarteles et Retiro, dans
la ville de Pinar del Río.
Le 20 février dernier, 11 jours avant que se termine le délai
fixé, la police a fait irruption dans l'immeuble et a sorti monsieur
Buenaventura et ses effets. Comme seule explication, Díaz Rodríguez
a seulement reçu six mots de monsieur Roberto Febles, qui a dirigé
l'expulsion: "Tu es maintenant à la rue".
Le confortable logement a été reconstruit par monsieur
Buenaventura et sa famille avec l'aide d'argent envoyé de l'extérieur
et, il y a des rumeurs que l'objectif de l'expulsion est de donner la maison à
un haut fonctionnaire du gouvernement.
La loi stipule que qui réside plus de cinq ans de manière
permanente dans un immeuble, a droit à celui-ci.
Traduction: Genevieve Tejera
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