Arrestations
injustifiées dans le cadre de la campagne anti-drogues
SANTA CLARA, le 26 février (Omar Ruiz Hernández, Grupo Decoro
/ www.cubanet.org) - Ramón Santiesteban Jiménez, habitant Roble y
Pastora, dans le quartier Raúl Sánchez, de Santa Clara, a été
récemment détenu, après que la police ait fait une fouille à
son domicile, où on lui a confisqué un matériel de vidéo
et 27 mille pesos en liquide, a informé à Decoro Iván Martínez
Fuentes, activiste du Mouvement Démocratie.
Bien qu'initialement on ait demandé au détenu une caution de
70 mille pesos, il a été remis en liberté après sept
jours sans qu'on exige le paiement de celle-ci, pour cette raison on présume
qu'il n'y a pas d'inculpation contre Santiesteban Jiménez.
D'autre part, madame Olga Moreno Echeverría a dénoncé à
la presse indépendante que son fils, le jeune Omar Abrahantes Moreno, a été
arrêté le 17 février dernier, après que son domicile
ait été l'objet d'une fouille minutieuse à 5 heures du
matin, faite par cinq agents de l'ordre public.
"Ils n'ont rien trouvé d'illégal, mais ils l'ont emmené
prisonnier", a dit la mère angoissée, qui a ajouté: "Il
est vrai que mon fils a commis une erreur quand il avait 15 ans, mais il a deja
payé sa faute. Comment est-il possible qu'une faute commise quand il était
enfant le poursuive toute sa vie ?"
Omar Abrahantes Moreno, 26 ans, réside dans la communauté
rurale "Wilfredo Pagés", proche du village de Cifuentes, à
Villa Clara. Il y a onze ans il a purgé une peine pour avoir été
impliqué dans un délit de vol et sacrifice de bovins. A présent
il travaille dans les champs de canne à sucre pour la centrale 10 de
Octubre.
A Cuba il existe une dite "Loi de dangerosité", qui peut
mener en prison un citoyen pour la seule suspicion qu'il peut commettre un délit.
Traduction: Genevieve Tejera
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