Plus de 500
travailleurs de Santiago restent sans emploi
LA HAVANE, le 26 février (Aleida Godínez Soler, Lux Info Press
/ www.cubanet.org) - Le 15 de ce mois ont été fermées définitivement
les usines La Palmera, consacrées à production de gâteaux
secs et Efraín Medina, qui fabriquent des chaussures, dans la Municipalité
Palma Soriano de la province de Santiago de Cuba.
Comme conséquence d'une telle décision gouvernementale plus de
500 travailleurs ont été mis à la rue avec la garantie de
salaire de seulement 60 pour cent du salaire moyen reçu dans les six mois
précédant la fermeture.
La mesure a créé un malaise parmi les travailleurs affectés,
qui se sont refusés à être transférés vers des
travaux agricoles de caractère obligatoire.
Au moment de l'arrêt, les dirigeants de la Section Syndicale
officielle, en accord avec l'administration des Usines, a convoqué les
travailleurs de celles-ci en petits groupes pour leur offrir de nouveaux
endroits dans lesquels on leur offrait cent pour cent de leur salaire.
Malgré cela, la réponse de ceux-ci été si négative
que le Parti Communiste dans la localité a convoqué une réunion
qui a eu lieu le 18 de ce mois et a compté sur la présence
d'Alfredo González, Président de l'Assemblée Municipale du
Pouvoir Populaire et Caridad Borras, Seconde Secrétaire de la Centrale de
Travailleurs de Cuba, avec les dirigeants des usines Alberto Carrazaza et
Diosdado Alvarez.
Les travailleurs assistant à la convocation, ont du écouter
les discours politiques des dirigeants qui ont pris la parole, et on réaffirmé
la décision de les envoyer à des travaux agricoles dans des
brigades formées dans ce but. La syndicaliste gouvernementale Caridad
Borras a dit que seulement seraient exempts de participer à ce travail
ceux qui pour de fortes raisons de santé ne pourraient pas, qui
resteraient chez eux jusqu'à ce que les usines soient réouvertes,
date qui n'a pas été donnée.
Pendant qu'avait lieu cette réunion, on a appris la fermeture de
l'usine de cigares Arnaldo Guerra, qui a plus de 60 ouvriers dans son registre
de paye.
Juan Carlos Cárdenas Isaac, dirigeant de la Confédération
Ouvrière Nationale indépendante a indiqué à ce
reporter sa profonde préoccupation pour le manque de ressources et de
matière première qu'a causé la fermeture de 71 centrales
sucrières dans tout le pays et qui indirectement cause des fermetures
dans différents secteurs, pour manque de matière première
et de pouvoir économique du régime pour les acquérir sur le
marché.
Traduction: Genevieve Tejera
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