Un
activiste incarcéré reste toujours ferme
HOLGUÍN, le 26 mai (www.cubanet.org) - Maria Esther
Blanco Aguirre a du voyager plus de 300 kilomètres
depuis la municipalité de Moa, où elle réside,
jusqu'à la prison de Boniato pour rendre visite à
son époux, Próspero Gainza Agüero, condamné
à 25 ans de prison pendant la vague répressive
récente.
Madame Blanco a indiqué que son époux se trouve
reclus dans une cellule de grande sévérité
du détachement #5. "Quand il pleut, le matelas
dur et fin où il dort se mouille. L'alimentation est
très mauvaise et rare, les rats, les cafards et moustiques
sont ses compagnons de cellule, et depuis qu'il est entré
en prison le 18 avril dernier, il porte les mêmes vêtements
et n'a même pas reçu un petit morceau de savon
pour sa toilette personnelle", a dit l'épouse
du prisonnier politiques.
"Pour le voir - continue-t-elle à raconter-
j'ai du attendre depuis 8 heures du matin jusqu'à 2
heures de l'après-midi, et ils m'ont seulement accordé
vingt minutes de visite, et en présence de deux gardes
en uniforme. Próspero est très maigre et très
affecté de douleurs pour son arthrose cervicale. Mais
il se conserve très bien spirituellement et très
ferme dans ses idées. Et moi se serai avec lui jusqu'à
la mort, bien que je doive avoir le même sort injuste
et inhumain", a conclu madame Blanco. cnet/16
Traduction: Genevieve Tejera
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