Des
renseignements incorrects causent des désagréments
majeurs aux parents d'un prisonnier de conscience
LA HAVANE, le 22 juillet (www.cubanet.org) - Félix
Jaime González Martínez, prisonnier de conscience
de 31 ans, avait une visite le 16 de ce mois dans la prison
de la capitale 1580. En arrivant ses parents, Félix
Ángel et Alicia, 68 ans, ont appris que la veille on
l'avait transféré vers un centre de travail
correctionnel dans la province de Pinar del Río. Ils
ont du rentrer.
A trois heures du matin le lendemain ils sont partis de
Cojímar, à l'est de La Havane. Après
des mésaventures qu'one ne peut pas raconter ils sont
arrivés au campement de prisonniers appelé "Juan
Cuatro", endroit caché très à l'ouest
de la municipalité de San Luis, où les autorités
du pénitencier 1580 avaient indiqué que se trouvait
leur fils. Ce n'était pas vrai, parce que la destination
du jeune reclus politique était beaucoup plus loin,
dans la ferme campement (appelée non en vain) "La
Solitude", où les reclus sont consacrés
aux travaux en relation avec la culture du tabac.
"Nous avons été très heureux de
voir Felito. Il a toujours un grand hématome autour
de l'oeil droit à cause des coups que lui ont donnés
ses geôliers parce qu'il se refusait à entonner
des consignes politiques. Pauvre petit ! Nous n'avons pas
pu déjeuner parce que toutes ces heures de voyage et
la forte chaleur avaient abîmé les aliments.
Dans tout ce trajet, seulement des champs, il n'y a pas de
villages ni de nourriture à acheter. Nous avons seulement
bu des boissons et quelques mangé quelques choses sèches
comme les gâteaux secs que nous lui apportions".
Comme exemple des choses désagréables du voyage
exténuant madame Martínez, ne vieille dame,
explique le parcours il faut le faire par étapes, en
faisant de l'auto-stop qu'il faut payer. "Il faut ignorer
les cars, qui en réalité n'existent presque
pas. Nous avons eu la grande chance de faire le voyage depuis
la capitale, Pinar del Río, vers La Havane dans un
camion remorque énorme, plein de gens. Le chauffeur
se faisait payer dix pesos par personne et faisait monter
tout le monde. Nous avons ainsi été compagnons
de voyage de cinq ou six petits porcs avec leur propriétaire;
quatre bicyclettes aussi avec leurs propriétaires;
plusieurs enfants avec les personnes qui les accompagnaient;
plein de gens parmi eux deux policiers. Nous avons reçu
une bonne averse. Le camion était décapoté.
Il n'avait pas de siéges. Il fallait être debout
ou s'asseoir sur le plancher comme moi qui ne supportait pas
la fatigue. Tu peux t'imaginer la mauvaise odeur, d'urine,
sueur et ces petits porcs faisant pipi ! Des oiseaux aussi;
deux caisses de bière; des paquets en quantités;
des régimes de bananes. La consigne du chauffeur est
: 'Paie et là-dessus!' et en étant contents
que bien que même ainsi nous avons pu voyager.
Mais la plainte principale d'Alicia n'est pas parce qu'elle
a eu 25 heures de voyage aller et retour, ni parce qu'elle
est rentré "fourbue" du voyage, ni parce
que les vêtements et les chaussures sont arrivés
dégoûtants, mais pour le manque de délicatesse
humaine des autorités du pénitencier 1580, qui
ne leur ont pas dit à temps que leur fils était
transféré et comme comble, la mauvaise information
sur le lieu de destination; bien qu'ils ait été
heureux que leur fils soit en meilleure situation, sans les
barreaux de la cellule et avec un traitement correct et respectueux
des autorités et gardiens "La Solitude".
cnet/12
Traduction: Genevieve Tejera
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