En danger d’écroulement
l’Hôpital de Maternité Sud de Santiago de Cuba
SANTIAGO DE CUBA, le 5 septembre (Milagros Beatón, APLO / CubaNet) –
S’il n’est pas restauré de façon urgente l’Hôpital
de Maternité Sud, ancienne Clinique Los Angeles, situé dans la
ville de Santiago de Cuba, pourrait s’écrouler.
Le manque d’entretien est la cause principale de la détérioration
avancée que présente l’immeuble, dont l’aile gauche a du
être fermée à cause de l’état dangereux où
il se trouve.
Le bâtiment de trois étages date de 1926, lorsque le docteur
José Ortiz a fondé la clinique mutuelle qui a fonctionné
jusqu’aux premières années de ce que l’on appelle le
triomphe de la révolution, époque où le gouvernement de
Fidel Castro a confisqué l’installation pour la changer ultérieurement
en hôpital de maternité.
Ce qui fut le service d’entretien s’est enfoncé et les eaux
d’égouts coulent dans les tuyaux cassés. Le liquide
pestilent, accompagné de déchets solides, menace de contaminer la
citerne de l’hôpital et l’école de formation d’enseignants
proche de l’installation.
D’autre part, le service puerpéral physiologique – où
il y a 18 lits – dispose seulement d’une salle de bains et il n’y
a pas d’eau courante dans celle-ci.
La même chose arrive dans la salle des césariennes, la salle G,
où il y a 17 lits et seulement trois salles de bains. En plus, les
personnes hospitalisées doivent transporter l’eau dans des seaux.
A cause des obstructions dans le réseau de drainage de l’immeuble,
il est fréquent de voir des patients et employés jeter des déchets
liquides par les fenêtres vers la zone des jardins.
Les hospitalisées et les travailleurs de l’hôpital se
plaignent de la très mauvaise qualité de la nourriture qu’on
leur sert. Le régime consiste principalement en pois chiches, bananes légumes,
potirons et riz blanc. On sert rarement des œufs durs. On ne sert ni viande
rouge ni poisson ni lait ni ses dérivés.
"Si le gouvernement de Cuba se vante autant de ce qu’il est une
puissance médicale et offre de l’aide en médicaments et en
personnel spécialisé à d’autres pays, pourquoi
prend-il si peu soin du peuple de l’île ?", a demandé un
employé de l’Hôpital de Maternité Sud dont l’identité
ne sera pas révélée.
Traduction: Genevieve Tejera
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