Fermeture de
trois discothèques dans la capitale cubaine à cause de rixes et de
drogues
LA HAVANE, le 29 octobre (Amarilis Cortina Rey, Cuba-Verdad / CubaNet) –
A cause de fréquentes rixes entre les utilisateurs et à cause du
trafic et de la consommation de drogues dans ces installations, on a fermé
trois discothèques dans cette capitale.
Les discothèques étaient situées dans la municipalité
de Arroyo Naranjo, et la majorité des clients qui les fréquentaient
sont jeunes.
"Les personnes qui habitent près de ces installations se
plaignaient continuellement des cris et des querelles qui se produisaient là
tous les week-ends. La plus grande partie des fois les bagarres se terminaient à
coups de poings ou de bouteilles", a déclaré une source qui
travaille dans ce secteur.
La solution du gouvernement local a été d’ordonner la
fermeture des trois centres de recréation, parce que même pas la
police ne pouvait y rétablir l’ordre.
Maintenant des dizaines et des dizaines de jeunes qui se réunissaient
en fin de semaine dans ces discothèques s’agglomérent autour
de n’importe quel logement où il y a une fête pour entendre de
la musique enregistrée et "tuer l’ennui".
Quelques-uns d’entre eux considèrent que la mesure adoptée
par le gouvernement local punit à la fois les "justes et les pécheurs".
"Nous n’avons aucun endroit où aller quand nous avons du
temps libre. Ces discothèques nous étaient accessibles, nous qui n’avons
pas de dollars", a dit Raúl, 22 ans, résident d’Arroyo
Naranjo.
A Cuba, l’accès à la plus grande partie des restaurants,
discothèques et autres centres de recréation est en dollars. La
consommation minimum par tête dans n’importe quelle de ces
installations oscille entre deux et cinq dollars.
En de multiples occasions la presse indépendante a informé sur
la consommation de drogues et les actes de violence dans différentes
discothèques de la capitale cubaine. Pour leur part, les reporters
officiels gardent le silence.
Traduction: Genevieve Tejera
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