Le prisonnier
de conscience Vladimiro Roca devrait déjà être en liberté
LA HAVANE, le 23 novembre (Juan Carlos Linares / CubaNet) - Le prisonnier de
conscience Vladimiro Roca Antúnez devrait être en liberté si
est toujours en vigueur la Loi d’Exécution de Sanctions, comme on le
croit selon des spécialistes consultés à ce sujet.
Selon cette loi, que l’on dit date des années trente du siècle
dernier, pour les reclus qui ont une bonne discipline on peut réduire de
deux mois chaque année de prison purgée.
Pour cette raison, les spécialistes consultés pensent que déjà
Vladimiro Roca devrait être libre parce que comment pourrait avoir une
mauvaise conduite une personne qui depuis plus de quatre ans est enfermée
dans une cellule d’isolement, qui n’a aucun contact avec la population
pénale?
Selon les déclarations de l’épouse de Roca Antúnez,
madame Magaly de Armas, ce prisonnier de conscience est de santé très
fragile parce qu’en plus d’hypertension artérielle, il souffre
de bronchectasie, maladie chronique caractérisée par une toux
persistante et une copieuse expectoration, produite par la dilatation d’une
ou plusieurs bronches.
L’état physique de Roca Antúnez a empiré pendant
son emprisonnement, précisément parce que jusqu’au jour d’aujourd’hui
il est depuis 1.593 jours en prison, desquels 1.465 ont été passés
dans une cellule humide et froide où ils le maintiennent en isolement
dans le pénitencier d’Ariza, situé dans la province cubaine
de Cienfuegos.
"Il devrait déjà être en liberté... il
semble qu’ils veulent aussi le condamner à mort" –a indiqué
Magaly de Armas.
En ce moment le régime d’emprisonnement dans lequel ils
maintiennent Roca Antúnez est celui de plus grande rigueur que l’ont
peut appliquer à Cuba : completement isolé, avec seulement douze
visites par an, et on censure les textes qu’il lit.
Selon Magaly de Armas, Vladimiro Roca Antúnez a été arrêté
à son domicile le 16 juillet 1997 à 5 heures 30 du matin pour être
un des rédacteurs du document La Patrie appartient à Tous, qui
critique les thèses du Parti Communiste de Cuba.
A ce moment là des officiers de la police politique ont filmé
en vidéo et ont fouillé la maison du dissident, pour ensuite le
conduire au siège principal de la Sûreté de l’Etat,
connu comme Villa Maristas, où ils l’ont gardé pendant quatre
mois sous investigation et interrogatoires.
Ensuite ils l’ont transféré vers Ariza où il est
toujours en isolement.
Roca Antúnez, qui aura 59 an le 21 décembre prochain, est fils
du membre du Comité Central du Parti Communiste de Cuba Blas Roca Calderío,
qui mourut en 1997. Pilote de guerre pendant des années, Roca Antúnez
est licencié en Relations Economiques Internationales, et au début
des années 90 a rompu publiquement avec le gouvernement de Fidel Castro
pendant une assemblée qui a eu lieu dans le CESE, entité dans
laquelle il a travaillé jusqu’à ce qu’il en soit expulsé
pour des raisons politiques.
Les analystes consultés insistent sur le fait que Vladimiro Roca Antúnez
devrait déjà être en liberté parce qu’avec les réductions
de peine établies par la Loi d’Exécution de Sanctions il a déjà
purgé sa peine, sans compte qu’il n’aurait jamais du être
emprisonné pour s’exprimer librement.
Traduction: Genevieve Tejera
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