Le prisonnier
de conscience mort à Santiago de Cuba n’a pas été
soigné à temps
LA HAVANE, le 21 mai (Ricardo González Alfonso) – Sur la mort du
prisonnier politique Marcelo Diosdado Amelo Rodríguez, le président
du Collège Médical Indépendant de Santiago de Cuba Dr.
Angel Jiménez Ojeda a estimé que "l’on a perdu du temps
avec le traitement d'angiologie".
Le prisonnier de conscience Marcelo Diosdado Amelo Rodríquez est décédé
dimanche à l’hôpital Saturnino Lora, à Santiago de
Cuba, où on l’a amené d’une prison de cette province.
Amelo Rodríguez, 53 ans, fondateur du Club de Prisonniers et ex.
Prisonniers Politiques, souffrait d’insuffisance veineuse, hypertension artérielle
et neuropathie.
Le samedi à deux heures de l’après-midi il a senti une
douleur à la poitrine. A trois heures du matin dimanche on l’a emmené
du pénitencier de Aguadores à l’hôpital, et il a expiré
à 10 h. 50 du matin.
"Oui il fallait l’opérer, pourquoi ne l’a-t-on pas
fait ?", se demande le Dr. Jiménez Ojeda.
Au moment où l’on rédige cette note on ne connaît
pas le résultat de l’autopsie.
Le corps d’Amelo Rodríguez a été veillé
chez lui, dans son logement situé dans la rue Prolongación de
Calvario 2, intérieur. A la veillée funèbre ont assisté
de nombreux représentants de la société civile de la ville
de Santiago de Cuba, parmi ceux-ci se trouvaient les journalistes Luis Alberto
Rivera Leyva et Alina Ramírez, sources de cette information.
Le 10 juillet 2000 Marcelo Diosdado Amelo Rodríguez fut accusé
d’outrage pour avoir discuté avec un policier qui lui interdisait d’entrer
dans l’hôtel Casa Granda. Postérieurement il fut jugé
et condamné à trois ans de prison.
Traduction: Genevieve Tejera
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