Irrégularités
à la Douane de lAéroport International José Martí
LA HAVANE, le 11 mai (Oswaldo de Céspedes, CPI) - Les Cubains qui
partent légalement et définitivement du pays se voient exposés
à des irrégularités dans les services de douane de l'aéroport
international José Martí de la ville de La Havane.
Dans l'après-midi du 25 avril un fonctionnaire de ce service a enlevé
un bracelet d'or à un mineur Lázaro Andy Montané García,
qui une heure plus tard est parti du pays avec son frère Anthony et sa mère
María Acela García Delgado. Tous sont allés aux États-Unis,
avec escale à Cancún, Mexique, en qualité de réfugiés
politiques.
Le fait a eu lieu après les démarches de rigueur dans l'Aérogare
3 et avant d'aborder l'avion, lorsque la femme et ses enfants ne pouvaient plus
être vus par les membres de leur famille qui étaient allés
leur dire au revoir.
Le fonctionnaire de la Douane qui s'est approprié le bracelet en or a
utilisé le chantage pour cela, puisque avec un ton agressif il a énoncé
les deux options qu'il offrait : "Le bijou ou le voyage", a-t-il dit.
Pour donner plus de force à sa menace, le fonctionnaire a demandé
de façon irrespectueuse le passeport de Lázaro Andy et n'a pas
permis que le bracelet en or évalué de manière
arbitraire par lui à 250 dollars soit remis aux membres de la
famille qui étaient présents à l'aéroport.
Pendant plus de quarante minutes, María Acela García Delgado a
attendu qu'on lui remette un reçu de la saisie dans lequel soit au moins
indiqué la raison de l'expropriation du bijou et sur quelle loi cette
action était fondée, mais le fonctionnaire de la Douane lui a
communiqué : "Il n'y a pas de formulaire en ce moment".
Le bracelet en or a été réclamé à la
Douane de l'aéroport José Martí, mais jusqu'à présent
l'unique action de cette entité a été d'essayer de
justifier le fait qu'on ait pris le bijou au mineur Lázaro Andy.
Selon une investigation faite récemment, on sait que les cas de vol,
escroquerie et corruption sont fréquents dans toutes les aérogares
de l'aéroport international de la capitale cubaine. Des dizaines de
travailleurs de l'endroit ont été punis pour des actions de ce
genre.
Mais le cas de Lázaro Andy est seulement un parmi beaucoup auxquels
on n'a pas trouvé de solution. Les personnes affectées se
demandent : confiscation ou vol ?
Traduction: Genevieve Tejera
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