Des buffles de
l'État endommagent des plantations particulières
PINAR DEL RIO, le 14 mai (Víctor Rolando Arroyo, UPECI)
L'invasion de troupeaux de buffles appartenant à des entreprises d'état
situées dans la zone sud de la province de Pinar del Río cause des
dommages matériels importants aux petits agriculteurs particuliers.
"Ces buffles ont été introduits ici dans le but de suppléer
au maigre troupeau bovin", a déclaré Pavel Valdés
Cabrera, un dissident de cette région.
La source a ajouté qu'il semble que les buffles sont devenus incontrôlables
parce qu'ils envahissent les plantations et les ravagent.
"Ils s'en prennent à toutes les cultures : légumes,
primeurs, grains et toute autre chose. Tout ce qu'ils trouvent sur leur chemin",
précise Valdés Cabrera.
En plus, les buffles attaquent tous les taureaux, vaches ou veau qu'ils
trouvent sur leur chemin.
A ce sujet, la source indique : "Un nombre considérable de têtes
de bétail sont morts ou ont fui vers les fourrés énormes
qui se trouvent la plaine située au sud de cette province".
Comme le dit Ibrahim Ovalles, l'un des nombreux paysans affectés par
les troupeaux de buffles, ces animaux terrorisent les habitants de la région,
principalement ceux de la zone est du village de El Sitio, où plus de
douze personnes ont été blessées par les charges des
buffles.
"La préoccupation des gens augmente pour la sécurité
de centaines d'adolescents qui étudient dans les écoles aux champs
numéro 7, 8 et 15, situées dans cette zone, que l'on emmène
pour faire des travaux agricoles dans les champs d'ici", a averti monsieur
Ovalles.
Malgré cela, les dirigeants administratifs des entreprises d'état
chargés des buffles ne réagissent pas aux plaintes des personnes
affectées. Un procédé qui contraste avec celui adopté
par les fonctionnaires lorsque c'est le bétail des particuliers qui
endommage une propriété de l'État.
"Dans ces cas, en général, les fonctionnaires confisquent
l'animal ou donnent une amende a son propriétaire", se plaint un
habitant de El Sitio qui n'a pas voulu être identifié.
Traduction: Genevieve Tejera
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