CUBANET

9 mars 2001



Quatre angles socialistes



Tania Diaz Castro

LA HAVANE, mars - A peu de mètres du grand escalier de l'Université de La Havane et de l'hôpital historique « Calixto Garcia »,. les quatre angles des rues San Lazaro et Infanta peuvent montrer le symbole de ce qu'offre le régime castriste au peuple cubain.

Avant 1959, année du triomphe fidéliste, à l'un de ces angles se trouvait le magasin « Lampes Quesada », où se vendaient de jolies lampes de tout genre. Apres avoir été confisqué par le régime, il a été pendant plus de trente ans sans rien vendre, puisque dans le pays il y avait très peu à vendre. Aujourd'hui il est fermé à cause de filtrations sur le toit, tandis que quelques-uns de ses employés restent assis là pendant des heures depuis plus de deux ans, en attendant qu'un jour le magasin puisse être réparé.

Au second angle il y a un restaurant « de mauvaise mort » comme nous disons, nous les Cubains. On y offre des produits très mal préparés pour le Cubain normal, payable en monnaie nationale.

Le troisième angle a un comptoir et un bar où quelques fois on vendait des huîtres et de la bière. Fermé pour réparations, et après que l'on ait terminé sa réfection, deux ans plus tard, il n'offre aucun service à la population depuis plus d'un lustre. Selon l'un des employés qui s'occupe du local vide, on ne l'ouvre pas parce qu'il n'y a pas d'huîtres dans l'Ile.

Au quatrième angle, où dans les années cinquante les chefs d'entreprise capitalistes connus Santos et Artigas offraient sous un grand chapiteau leurs spectacles de cirque toutes les semaines, se trouve le square ou Place des Martyrs, construits dans les premières années de l'administration Castro et après avoir démoli le pâté de maison complet avec ses cafétérias et autres commerces. Ce jardin public est devenu l'image typique de l'abandon et du mauvais goût officiel. Dans ses massifs, évidemment, il n'y a ni pelouse ni fleurs. Ses bancs sont toujours cassés et sals, de même que les grands et étranges blocs de ciment qui représentent les 20 mille martyrs de la dictature de Batista et de ceux dont on n'a jamais su les noms.

La Place des Martyrs, comme le reste de ce qui existe à La Havane, ne compte pas sur ce personnage si nécessaire appelé « Gardien de Parc ».

C'est comme ces quatre angles que va mon pays tout entier, qui ressemble beaucoup à l'historique « Titanic » lorsque tous ses passagers se sont rendus compte que le navire sombrait inévitablement.

Ces simples quatre angles de La Havane, depuis longtemps avertissent du naufrage. Tout cela pour avoir eu une collision avec l'iceberg d'un régime inopérant et incapable.

Traduction: Genevieve Tejera

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