CUBANET

5 mars 2001



Une cinquantaine de militaires rouent de coups trois « balseros » avec des matraques de caoutchouc et des gourdins de bois


LAS TUNAS, le 2 mars (Juan Téllez Rodriguez) - Yosvanis Peña Velásquez, habitant au 4 de la rue Santa Maria, Delicias, Puerto Padre, a expliqué que le 3 février dernier, au petit matin, il a essayé d'abandonner le pays avec deux de ses amis à partir de Puerto Padre, dans une embarcation construite à base de planches et de quatre chambres à air de tracteur auquel ils ont attaché un moteur hors-bord.

Autour des 11 heures du matin du même jour ils ont été localisés par un garde-côtes à environ quatre milles du rivage.

Les militaires du garde-côtes ont essayé de les persuader de renter. Apres deux heures de tentative, le garde-côtes est rentre au port Carupano. Plus tard, à 10 milles des côtes cubaines, le garde-côtes est revenu.

A ce moment- là, les militaires ont menacé les trois « balseros ». « Lorsque vous reviendrez nous allons vous donner des coups », « Ne pensez pas qu'il va vous arriver la même chose qu'aux « balseros » de 1999 (quand le peuple de Puerto Padre s'est lancé à la rue pour les soutenir) » - criaient les garde-côtes.

« Nous avons décidé de rentrer à terre parce que le moteur s'est cassé. Nous sommes arrivés vers 9 heures du soir. Nous avons été arrêtés par environ 50 agents, parmi eux des policiers et des membres de la Sûreté de l'Etat. Ils nous obligés à nous mettre à plat ventre par terre et dans cette position ils nous ont roué de coups avec des bâtons et des matraques. Ce sont des assassins et des abusifs » - a indiqué Peña.

La source précise qu'ensuite ils ont tous été menottés avec les bras derrière et transférés au siège de la Sûreté de l'Etat dans l'unité policière de Puerto Padre, où ils sont restés 24 heures dans un cachot, sauf Julio, qui y est resté 48 heures parce qu'ils l'accusaient d'être le chef.

« Nous avons demandé qu'on nous emmène voir un médecin ; à l'hôpital Guillermo Dominguez un médecin orthopédique, Numancy, s'est occupé de nous, il a certifié des lésions légères produites par les coups qu'ils nous avaient donnés » - ajoute Peña.

Notre interviewé indiqua : « La tyrannie castriste dit que les Cubains veulent s'en aller parce qu'il y a la Loi d'Ajustement (cubaine), mais ils ne disent pas la vérité : que le seul coupable de l'émigration par vagues vers les Etats-Unis c'est son système totalitaire, qui réprime tout genre de liberté et dont le désastre économique garde le peuple submergé dans une misère épouvantable » - a conclu Peña.

Traduction: Genevieve Tejera

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