La police
politique intensifie le harcèlement contre les jeûnants de Santiago
de Cuba
SANTIAGO DE CUBA, le 26 juin (Luis Alberto Rivera, APLO) Des
officiers du Département de la Sûreté de lEtat
intensifient le harcèlement et les menaces contre un groupe de treize
professionnels de la Santé Publique qui depuis le 7 juin effectuent un jeûne
pour réclamer des améliorations de travail et la dérogation
de la résolution ministérielle par laquelle les spécialistes
de la branche ne peuvent pas émigrer légalement.
Le docteur Miriam Gretel Ricardo Barrero reçoit quotidiennement et
constamment des appels téléphoniques de lofficier de la
police politique Alberto Dorkis, pendant lesquelles celui-ci essaie de lui
donner différents numéros de téléphone pour quensuite
elle les appelle. On suppose que ces téléphones correspondent à
des dépendances de la police.
Mais comme le docteur Ricardo Barrero na voulu ni appeler ni parler
avec le gendarme celui-ci lui a annoncé quil se présenterait
à son poste de travail, dans la polyclinique "Carlos J. Finlay",
pour "lui rendre visite".
Dautre part, le docteur Eliberto Texidor Galán a été
pressionné et menacé par lofficier de la police politique
qui sest identifié comme Gustavo.
Lorsque le docteur Texidor allait à son travail à la
polyclinique "28 de Septiembre", ce Gustavo la intercepté
dans la rue et la menacé. "Pourquoi te plains-tu de cette manière,
ce procédé tapportera des problèmes", a indiqué
le militaire au médecin, et en sen allant il a dit au docteur
Texidor quil nobtiendrait aucun droit pour protester contre le
gouvernement.
Des observateurs du jeune considèrent quen nimporte quel
moment la Sécurité de lEtat prendra des actions plus
violentes contre les jeûnants. Des arrestations, emprisonnements et
expulsions du travail pour nimporte quel motif sont les répressions
varies attendues.
Malgré cela, les jeûnants ont confirmé leur intention de
maintenir la protestation civique jusquaux ultimes conséquences.
Traduction: Genevieve Tejera
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