Des cris de "A
bas Fidel Castro!" et des voix contestataires dans la discothèque de
López Peña
PINAR DEL RIO, le 4 juin (Víctor Rolando Arroyo, UPECI) – Des
cris et des chants contestataires ont été entendus dans la discothèque
de la localité López Peña, située dans la province
de Pinar del Río, lorsque le 26 mai on a interrompu deux fois le service
de courrant électrique dans cette localité.
"A bas Fidel Castro!" criaient les jeunes dans la discothèque,
et ensuite on a entendu un grand choeur qui répetait le refrain suivant :
"A Cuba on ne peut pas parler parce que le train te ramasse !"
Ariel Gabilla Acosta, témoin de l’évènement, a
indiqué que les agents de la Police Nationale Révolutionnaire
(PNR) et les délateurs (appelés "chivatos" à
Cuba) qui étaient présents sont restés bouche bée et
paralysés. "Même pas les policiers n’ont osé
demander aux jeunes qu’ils arrêtent de crier", a précisé
la source.
Lorsque fut rétabli le service d’électricité on
avait déjà mobilisé aux alentours de la discothèque
des dizaines d’agents de la PNR, qui ont bloqué les sorties de l’immeuble
et se sont limités à faire une liste où ils ont mis les
données générales de toutes les personnes présentes.
"Cette opération d’identifier toutes les personnes présentes
dans la discothèque a été menée à bien sous
le climat de tension qu’avait laissé la protestation massive",
a déclaré la source.
Des sources de la dissidence pensent que les jeunes dont les noms ont été
inscrits sur la liste seront convoqués sous peu par des officiers du Département
de la Sûreté de l’Etat (DSE), surtout puisque à López
Peña (l’un des villages captifs cubains) règnent des mesures
de vigilance extrêmes puisque la majorité des habitants sont des
personnes qui ont été liées aux guérillas de l’Escambray
dans la décennie des 60 du siècle dernier, ou leurs descendants.
Traduction: Genevieve Tejera
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