CUBANET

4 juin, 2001



La Sûreté de lEtat piétine une journaliste cubaine


LA HAVANE, le 31 mai (María Elena Rodríguez) – Des officiers du Département de Sûreté de l'Etat (DSE) ont convoqué hier de façon trompeuse et ont interrogé pendant trois heures la journaliste Ohalys Víctore.

Madame Víctore a reçu une convocation pour se présenter le 30 mai au bureau qui lui correspond de la Carte d'Identité (qui dépend du Ministère de l'Intérieur chargé de proroger le document qui identifie tout Cubain). Lorsque la reporter s'est présentée dans l'endroit, au lieu d'être reçue par la fonctionnaire Elvira (signataire de la convocation), elle a été reçue par deux membres du DSE.

L'un des officiers, qui dit s'appeler "Jésus", lui a dit : "Nous avons été te chercher parce cela fait un an et quelques jours depuis le dernier interrogatoire que nous t'avons fait".

Après cela, Víctore a été l'objet de plusieurs menaces.

Parmi les questions, les agents du DSE ont rappelé à la journaliste que bien qu'elle possède un visa pour émigrer aux Etats-Unis comme persécutée politique ce corps répressif ne lui accordera pas le permis de sortie (appelé "Carte Blanche" à Cuba) jusqu'à ce qu'elle cesse d'envoyer ses nouvelles à des médias situés en dehors du pays principalement à Miami.

"La douleur de la prison est désagréable, et toi tu as commis plusieurs délits. Ton dossier d'émigration c'est moi qui l'ai, et tu t'en iras le jour où je le déciderai", lui a indiqué ce nommé Jésus.

Pour sa part, Ohalys Víctore a déclaré à Cuba-Verité qu'elle n'a jamais commis de délit et que s'ils la mettent en prison ou s'il lui arrive un malheur personnel, elle en accuse le DSE.

La journaliste, de 23 ans, la veille du jour où elle a été menacée par les gendarmes a été victime d'un fait inexplicable. Celui qui fut le directeur de l'Agence Cuba Voz, Reinaldo Marcos Marrero, a pénétré par effraction dans le logement de Vítore, où il a fait un scandale public (en présence des voisins de la reporter) et l'a menacée avec une arme blanche pour emporter un appareil de fax qui était installé sur le téléphone de Víctore.

"Il est arrivé tendu et en pleurant, et m'a dit qu'il mettrait un coup de couteau à qui que ce soit, pendant qu'il mettait le fax dans son sac à dos. Il l'a emporté" – a révélé la journaliste de Cuba Voz.

En plus, madame Víctore a assuré que pendant tout le mois de mai elle a été l'objet d'un harcèlement continuel par téléphone, principalement au petit matin, par différentes personnes qui disent être membres de la Sûreté de l'Etat.

Traduction: Genevieve Tejera

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