La police harcèle
cinquante personnes de Camagüey parce quelles sont sans emploi
CAMAGÜEY, le 1er juin (Pablo Pacheco Avila, CPIC) Une
cinquantaine d'habitants de la ville de Camagüey ont été
menacés par la Police Nationale Révolutionnaire (PNR) parce qu'ils
sont actuellement sans emploi.
Les personnes affectées ont été convoquées
officiellement la semaine dernière à la station #3 du PNR, située
aux rues République et San José, parce que comme ont dit
les agents qui s'occupent du cas - "ils représentent un potentiel délictueux".
Les sans-emploi de cette région sont constamment poursuivis par les
policiers pendant que le gouvernement local ne fait rien pour solutionner le
manque de places de travail, dans un pays où l'Etat est le seul
employeur.
Chacune de la cinquantaine de personnes convoquées "pour ne pas
travailler" a été filmée avec une camera de vidéo,
pour avoir une preuve qu'on les a averties légalement de leur statut de
sans-emploi. On n'a demandé à aucun d'entre eux l'autorisation de
les filmer.
Selon la loi pénale en vigueur, une personne qui ne travaille pas
(bien que dans le pays il y ait du chômage) peut être considérée
"dangereuse pour la société", jugée et condamnée
avec jusqu'à six ans de prison.
Traduction: Genevieve Tejera
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